Pour la communauté de Patricia , le premier de chaque mois .
Le Makhila
Bâton traditionnel des Basques, le makhila symbolise toute une façon de vivre, de penser et d'honorer. Élégant, pratique, redoutable, objet de décoration comme de défense, signe distinctif ou compagnon de marche, il est un élément essentiel de la sensibilité basque.
Le makhila est le bâton de marche du Basque et non un bâton de berger, qui était généralement remis à l'adolescent pour marquer son entrée dans le monde adulte.
"Makhila" (ou makila) signifie "le bâton" dans la langue basque.
Dans les temps plus récents , les Basques se dotèrent d'une canne robuste, pratique et bien équilibrée, mais aussi d'un compagnon de route, la pointe du makhila étant alors disponible en cas de coup dur. Le makhila est un objet usuel personnel dont la longueur doit être adaptée à la taille de la personne. Il peut aussi être offert en signe d'honneur.
Tout commence par la recherche en forêt des pieds de néflier , essence rare. Les pieds une fois trouvés, les tiges qu'ils portent sont scarifiées à la main à l'aide d'outils tranchants. Cette opération est réalisée en forêt au printemps. La tige poursuit sa croissance jusqu'en début d'hiver, époque à laquelle il faut retourner en forêt pour la coupe.
De retour à l'atelier, l'écorçage et le redressage se font en sortie d'un four de campagne. Cette technique requiert des savoir-faire appropriés et surtout beaucoup d'expérience. Le séchage peut alors commencer. Il va se prolonger nécessairement pendant de nombreuses années.
Une coloration mise au point par le fabricant il y a fort longtemps termine la très longue phase de préparation du bois.
L'habillage du bois consiste à préparer des pièces sur mesure en fonction des diamètres du bois.
On recherche alors une harmonie de ligne tout en respectant l'équilibre qui facilitera la marche. Le makhila ou makila comprend des viroles tronconiques de différents métaux (laiton, maillechort, argent ou or). Elles sont découpées, roulées, brasées et décorées puis ajustées sur la tige de bois.
La poignée est gainée de lanières de cuir tressées ou tout en métal et se termine par un pommeau en corne ou en métal façonné au marteau. En dévissant cette poignée on découvre l'arme, une pointe forgée.
Le bas se termine par un trèfle.
Chaque pièce est unique : la personnalisation est traduite par l'inscription du nom, du prénom et d'une devise choisie par le client. Sur les modèles coiffés d'une boule en métal, des initiales ou des blasons sont gravés.
La devise de mon makhila est : " Bidaia neretzat ez da helizea bainan partitzea "
" Le voyage pour moi, ce n'est pas arriver , c'est partir ." ( Roland Dorgelès )
Fleuron de l'artisanat basque, le makhila ou makila est fabriqué par la famille Ainciart Bergara à Larressore, village du Pays Basque, depuis 6 générations.
Le makhila de l'atelier Anciart Bergara a été inscrit à l'inventaire des Métiers d'Art Rares au titre de la Convention de l'UNESCO pour la sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel.
Ce sont à la fois les savoir-faire variés nécessaires pour faire un makhila et la qualité du travail qui ont ainsi été distingués en 2012 par le ministère chargé de la Culture.
L'atelier a aussi été labellisé Entreprise du Patrimoine Vivant par le ministère de l'Économie. Il est ainsi devenu EPV Centenaire et Plus.
http://blog.makhila.com/
un bâton magnifique, qui plairait à mon beau frère , il collectionne les cannes, passe un beau dimanche
RépondreSupprimertrès bel objet mais je ne marche pas avec un bâton, souvent les gens ici en ont 2 et marchent lentement comme des vieux..ça me fait marrer ils se croient de par leurs bâtons sportifs, en montagne c'est différent.
RépondreSupprimertelos
J'admire le travail.
RépondreSupprimerMerci du partage
Douce journée
Magnifique objet auquel je ne connaissais rien . Un véritable objet d'art . j'aurais peur de l'oublier quelque part!
RépondreSupprimerBon dimanche à toi.
c'est une vraie oeuvre d'art!
RépondreSupprimerC'est vraiment magnifique !!!
RépondreSupprimerPlus beau que mes cannes ...
Bon dimanche
Bisoux
dom
Bonjour Andrée
RépondreSupprimerSuperbe ce bâton ...je ne connaissais pas tout ce que tu nous expliques !!
donc merci à toi
Bonne journée à toi, bises
quel magnifique bâton je ne connaissais pas cette tradition du pays basque
RépondreSupprimerJe connais bien tu penses .
RépondreSupprimerLe tien est vraiment superbe
C'est un superbe baton , mais trop cher pour moi .
Je me contente d'un superbe bâton fait en alisier, et par une personne agée et très chère a mon coeur , trop vite disparue.
Passes un bon dimanche
Bizz
Merci pour ces renseignements . Quelle réalisation magnifique ! C'est un vrai bijou !
RépondreSupprimerJe te fais de gros bisous Andrée en te souhaitant un beau dimanche.
tu as un "makhila" ?
RépondreSupprimerbravo : c'est une belle beauté !
passionnant !
RépondreSupprimerUne belle découverte pour moi Erato, je suis en admiration devant ces objets d'art chargés d'histoire et de symbolique ...
RépondreSupprimerLe tien est superbe, les cannes et bâtons de marche de mes aïeux sont modestes, mais ils font partie de mon patrimoine affectif ...
Félicitations pour ce bel article, et bonnes randonnées avec ce compagnon merveilleux !
Bisous, Plume .
Oh! C'est magnifique! Contente de découvrir cette coutume pleine de sens et de sacré, merci.
RépondreSupprimerDoux dimanche,
Hélène*
un objet de tradition très bien expliqué - et le résultat est très beau - un article très intéressant
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas du tout. Le tien est magnifique, et tu as choisi une belle devise
RépondreSupprimerbises et bonne fin de dimanche
C'est un véritable objet de collection.
RépondreSupprimerMerci pour tes photos et tes explications
Quelle chance tu as de posséder un makila ! Il est magnifique. Je note l'adresse. Pour la devise j'hésite encore entre un proverbe tibétain qui dit : "Le voyage est un retour vers l'essentiel" et un proverbe chinois : "Ne craignez pas d'être lent, craignez seulement d'être à l'arrêt". Belle soirée Andrée.
RépondreSupprimerIl n'y a pas longtemps j'ai lu une bio de quelqu'un qui a fait le chemin de saint jacques de C. Il écrit que les autres randonneurs lui ont bien fait comprendre qu'il ne fallait pas mettre la lanière autour du poignet car en cas de chute cela pouvait te casser le poignet.
RépondreSupprimerSi j'en avais un, ma devise sera (peut-être) la chanson de souchon : "on avance car on n'a pas assez d'essence pour faire la route dans l'autre sens, alors on avance".
Très joli billet et une belle découverte ,merci.
RépondreSupprimeresprit mer Brigitte
belle explication.. ! intéressant! merci
RépondreSupprimerBonjour Erato,
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ton article, je ne savais pas pour ce bâton basque que c'était spécial comme ça
et toute une préparation du bois avant.
Tu en as un? Si oui, tu possèdes un beau souvenir.
Bonne journée,
amicalement
Je ne connaissais pas. C'est un magnifique objet. Merci de partager et de nous le faire connaître.
RépondreSupprimerTrès bonne semaine.
Michèle
Je trouve cela vraiment très joli !
RépondreSupprimerBisous Andrée
Mon papa en avait un , gravé à son nom par l'artisan, ce sont de belles pièces!
RépondreSupprimerBisous
Une très belle découverte pour moi, je ne connaissais pas du tout. Merci du partage, c'est un très bel objet.
RépondreSupprimerTrès bon mois de décembre.
Bisous.
Lylou
Je connaissais l'existence de ce bâton basque. Merci pour toutes ces informations. Un bel objet.
RépondreSupprimerBises et bonne journée.
Bonjour Andrée
RépondreSupprimerUne belle tradition pleine de symbolisme
Ca structure le jeune et la société
Merci pour cette belle découverte
Bisous et doux lundi
Frieda
Je n'en ai pas, mais je connaissais ces bâtons. Le tien est vraiment très beau.
RépondreSupprimerMerci pour ce partage, erato.
Gros bisous et douce journée à toi.
Avec tes billets basques, comme ceux de l'Inde, on en sait toujours un peu plus sur les traditions. Je ne connaissais pas du tout. Tu as un magnifique makhila. Serais-tu basque d'origine ou ton mari ? >Toujours heureuse de papoter le 1er de chaque mois, même si en ce moment j'accumule un peu de retard. Bisous Andrée. EVELYNE
RépondreSupprimerTu as bien raconté l'histoire du Makila. J'ai toujours rêvé d'en avoir un , un jour peut-être car il se mérité.
RépondreSupprimerA bientôt
Ely