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" Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux . " Marcel Proust

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samedi 26 février 2022

24 heures photo . . . .

 Communauté gérée par Patricia , clic .




L'arbre à nuages 

Lampadaire naturel

Lumineux , artistique !




. . . . Bien sûr quand on les regarde , les arbres ont l'air immobile . Ils sont debout dans la terre avec leurs branches écartées et leurs milliers de feuilles qui tremblent et tournent dans le vent.

Cela,  c'est une ruse des arbres, pour faire croire qu'ils restent toujours au même endroit, pendant des années et des années . Ils ont l'air paisible et doux, fixés dans la terre noire par les racines solides . Si on les regarde sans trop faire attention , on peut croire qu'ils ne veulent rien, qu'ils ne savent rien dire . Mais le petit garçon savait que ce n'était pas vraiment vrai . Les arbres ne sont pas immobiles. Ils ont l'air de dormir, comme cela, d'un sommeil épais qui dure des siècles . Ils ont l'air de ne penser à rien .

Le petit garçon, lui, savait bien que les arbres ne dormaient pas .Seulement ils sont un peu farouches et timides, et quand ils voient un homme qui s'approche , ils resserrent l'étreinte de leurs racines et ils font le mort .....

Il faut apprivoiser les arbres . . . .

Voyage au pays des arbres - J  Le Clézio


Nolwenn lit et relit ce conte avec bonheur , Alicia l'écoute et commente avec grande conviction !




Je vous souhaite un beau week end .



jeudi 24 février 2022

Aujourd' hui . . . .

 "  C était hier et c'est demain

Je n'ai plus que toi de chemin

J'ai mis mon coeur entre tes mains . "


         Louis  Aragon




samedi 19 février 2022

24 heures photo . . . .

 

Communauté gérée par Patricia , clic .




Plaisir d'enfant

Les feuilles mortes se ramassent

Les petites mains les font s'envoler !






Oh ! Je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis.
En ce temps-là la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Tu vois, je n’ai pas oublié…
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l’oubli.
Tu vois, je n’ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.

C’est une chanson qui nous ressemble.
Toi, tu m’aimais et je t’aimais
Et nous vivions tous deux ensemble,
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.

Jacques Prévert



Je vous souhaite un beau week - end .



jeudi 17 février 2022

Le geai des chênes . . . .

 Dis , tu as vu ?




Oh! qu'il est beau !




Bonjour  !






Je suis le geai des chênes , un passereau de la famille des corvidés comme les corbeaux et les pies avec qui je partage leurs habitudes de prédateurs et d'intelligence. En hiver, je suis un hôte régulier de votre jardin , je suis beau.
Au fait, je me nomme « geai des chênes » parce que je suis friand des glands de ce dernier.
Je cacarde, cajole, cageole, frigulote ou jase.









Le geai des chênes est un grand et bel oiseau, très coloré, facile à reconnaître avec des plumes de différentes couleurs, bien distinctes.

Son corps est brun rosé sur le dessus et brun plus clair sur le dessous, sa queue est noire, son croupion et son bas-ventre blanc. Sa tête, dont les plumes du dessus peuvent s'hérisser en huppe est légèrement striée de noir. Son bec noir robuste et épais est prolongé par une bande sombre sous l'œil donnant l'impression qu'il porte des moustaches noires.





Sous son bec, il possède une poche de peau dans laquelle il peut aisément stocker les graines qu'il récolte. La capacité de cette poche est de trois à quatre glands qu'il peut ainsi transporter avant de les cacher, car tout au long de l'automne, il se constitue des réserves, qu'il dissimule sous des racines, des mousses, à l'intérieur de souches d'arbre ou même sous le tapis de feuilles. Pour retrouver ses réserves, il a la capacité de mémoriser des points de repères qu'il observe soigneusement. Lorsque les points de repères ne sont pas suffisants, il va jusqu'à placer à côté de sa cachette des petits cailloux qu'il utilisera comme autant de balises. Cependant si ses points de repères sont déplacés ou disparaissent, le Geai des chênes devient incapable de retrouver la cachette de ses réserves.









Mais c'est  grâce aux plumes de la bordure antérieure de ses ailes que le geai des chênes doit sa grande beauté. Celles-ci sont d’un beau bleu strié de noir, et trouver une de ces petites plumes au cours d’une promenade en bois est toujours un grand plaisir et un ravissement. 

Il n’y a pas de dimorphisme sexuel , le mâle et la femelle possèdent un plumage identique.





Il apparaît soudain au milieu du feuillage,
Pareil à un joyau sortant de son écrin.
Un camaïeu de roux irise son plumage;
Son oeil vif et curieux inspecte le terrain.

Son front tout tacheté et sa moustache noire
Ne sont que l’avant-goût d’un tableau bien plaisant.
Un beau jeu de reflets semble imiter la moire
Lorsque dans le soleil il s’en va sautillant.

La mosaïque bleue au départ de ses ailes
Incite la lumière à créer des reliefs.
Le corps au garde à vous, l’attitude rebelle,
Il enterre les glands dans le sol de son fief.

Il rencontre parfois quelque colocataire,
Friand tout comme lui des ressources du lieu.
Et partageant alors les bienfaits de la terre,
Il poursuit son chemin dans un élan joyeux!

Son nid placé très haut, quasiment invisible,
Va bientôt abriter plusieurs oeufs mouchetés.
Juste après l’éclosion, attentif aux nuisibles,
Le geai en bon guetteur, reste à proximité.

Et lorsque retentit son étrange cri rauque
Dans la grande forêt où il vit si heureux,
En bon imitateur, l’on dirait qu’il se moque,
Répétant alentour des sons peu chaleureux!

Rien ne le rebute, ni le vent, ni la neige.
Sous l’épais manteau blanc il retrouve les trous
Où gisent ses repas que le sous-sol protège!
Il est intelligent, mais peut-être un peu fou...

Quand vous verrez passer cet oiseau magnifique
Jouant dans les rayons d’un astre pâlissant,
Jouissez pleinement de ce moment unique:
Le geai est bien connu, mais trop rare pourtant!

Le 30 Juin 1999.





mardi 15 février 2022

Cancans roucoulés . . . .

 

Un clin d' oeil à Marie pour son superbe et réaliste poème " commérages " sur son blog " La plume en liberté " , clic .


Les retrouvailles

Ce n'est pas autour d'une fontaine

Mais au resto d' hiver

Les roucoulements vont bon train !!





samedi 12 février 2022

24 heures photo . . . .

 




Une nouvelle parution sur mon autre blog " instantané " , clic .




Communauté gérée par Patricia , clic .




Minuscule petite herbe 

Ecriture hivernale 

Message enluminé

Feuille d' acanthe et frise d'épines .





Je vous souhaite un beau week - end .




samedi 5 février 2022

24 heures photo . . . .

 Communauté gérée par Patricia , clic .






"La vue d'une fleur réjouit le regard, et son parfum rafraîchit l'âme et le cœur."

H F Amiel




LE SOUHAIT DE LA VIOLETTE


Quand Flore, la reine des fleurs,
Eut fait naître la violette
Avec de charmantes couleurs,
Les plus tendres de sa palette,
Avec le corps d’un papillon
Et ce délicieux arôme
Qui la trahit dans le sillon :
« Enfant de mon chaste royaume,
Quel don puis-je encore attacher,
Dit Flore, à ta grâce céleste ?
— Donnez-moi, dit la fleur modeste,
Un peu d’herbe pour me cacher !


Louis Ratisbonne(La Comédie enfantine)





Je vous souhaite un doux week - end .