La Maman de tous les instants
La Maman qui console
La Maman qui aime
La Maman
La mère, l'enfant et les sarigues.
Vous, de qui les attraits, la modeste douceur,
Savent tout obtenir et n'osent rien prétendre,
Vous que l'on ne peut voir sans devenir plus tendre,
Et qu'on ne peut aimer sans devenir meilleur,
Je vous respecte trop pour parler de vos charmes,
De vos talents, de votre esprit...
Vous aviez déjà peur ; bannissez vos alarmes,
C'est de vos vertus qu'il s'agit.
Je veux peindre en mes vers des mères le modèle,
Le sarigue, animal peu connu parmi nous,
Mais dont les soins touchants et doux,
Dont la tendresse maternelle,
Seront de quelque prix pour vous.
Le fond du conte est véritable :
Buffon m'en est garant ; qui pourrait en douter ?
D'ailleurs tout dans ce genre a droit d'être croyable,
Lorsque c'est devant vous qu'on peut le raconter.
Maman, disait un jour à la plus tendre mère
Un enfant péruvien sur ses genoux assis,
Quel est cet animal qui, dans cette bruyère,
Se promène avec ses petits ?
Il ressemble au renard. Mon fils, répondit-elle,
Du sarigue c'est la femelle ;
Nulle mère pour ses enfants
N'eut jamais plus d'amour, plus de soins vigilants.
La nature a voulu seconder sa tendresse,
Et lui fit près de l'estomac
Une poche profonde, une espèce de sac,
Où ses petits, quand un danger les presse,
Vont mettre à couvert leur faiblesse.
Fais du bruit, tu verras ce qu' ils vont devenir.
L'enfant frappe des mains ; la sarigue attentive
Se dresse, et, d'une voix plaintive,
Jette un cri ; les petits aussitôt d'accourir,
Et de s'élancer vers la mère,
En cherchant dans son sein leur retraite ordinaire.
La poche s'ouvre, les petits
En un moment y sont blottis,
Ils disparaissent tous ; la mère avec vitesse
S'enfuit emportant sa richesse.
La péruvienne alors dit à l'enfant surpris :
Si jamais le sort t'est contraire,
Souviens-toi du sarigue, imite-le, mon fils :
L'asile le plus sûr est le sein d'une mère.
Jean-Pierre Claris de Florian
( les fables 1792 )
Les mamans sont le centre de nos vies, c'est parfois difficile quand on grandit et qu'on est une fille au niveau relationnel mais elles restent nos mamans. Bises Andrée
RépondreSupprimerah les enfants et le petit bouquet de fleurs que de beaux souvenirs .....je te souhaite une bonne fête des Mamans, belle journée
RépondreSupprimerUn très joli poème pour fêter les mamans. Je te souhaite une très belle fête des mères.
RépondreSupprimerbises
Fable bien tendre que je ne connaissais pas. Et que dire du joli petit bouquet tendu par une jeune main, c'est toute la tendresse du monde.
RépondreSupprimerJoyeuse fête des mères, Andrée, et à toutes celles qui passeront par là !
Amitiés.
Un vrai coup de coeur pour ce partage ...
RépondreSupprimerBises Andrée
Coup de coeur pour moi aussi...
SupprimerMagnifique page !
Charmant texte en l'honneur des mamans.
RépondreSupprimerMerci pour ce joli poème, accompagné par ce joli petit bouquet champêtre en ce jour de fête des mamans.
RépondreSupprimerEt bien que ses fables soient moins belles que celles de La Fontaine, j'apprécie beaucoup J.P. Claris de Florian
Bises et bon dimanche de fête
Un bouquet de fleurs fait toujours plaisir !! Et cette fable est très attendrissante !
RépondreSupprimerMerci pour ce joli partage ! Bises et bonne fête des mères Andrée !
Merci pour cette jolie fable que je ne connaissais pas . Bon Dimanche de fête des mères!
RépondreSupprimertrès belle photo et choix de mots
RépondreSupprimerbonne fin de dimanche
C'est très beau tous ces hommages à nos mamans que je lis ici ou là ce matin...Je ne connaissais pas cette jolie poésie. Merci de la partager. Bises
RépondreSupprimerDe jolis mots et une photo tendresse. Belle journée à toi. Bises
RépondreSupprimerBeaucoup de tendresse dans cette page.
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