La bergeronnette grise est un oiseau remarquable par ses contrastes de noir et blanc.
L'occiput, la nuque, le menton, la gorge, le jabot ainsi que la queue sont noirs. Le manteau est gris, tout le reste est blanc ou gris.
Chez la femelle, une partie de ce qui est noir chez le mâle, est d'un gris foncé. Les oisillons sont surtout brun-gris, avec des taches plus sombres sur la gorge.
Après la mue d'été, mâle et femelle perdent la teinte noire du menton et de la gorge, seule la poitrine conserve sa couleur d'origine.
Plusieurs races sont apparues sur l'immense territoire de l'Europe et de l'Asie. qui se différencient principalement par l'importance et l'agencement du gris et du noir dans leur coloration. La bergeronnette de Yarrell, notamment, qui vit surtout en Grande-Bretagne et le long des côtes de la Mer du Nord, se caractérise par son dos noir et par son vol en longues lignes ondoyantes. Elle peut se rencontrer dans l'ouest de la France.
Son chant , cris secs et aigus , est une combinaison de gazouillis et de cris variés .
Sans être vraiment liée à l'eau, la bergeronnette grise vit souvent près d'elle. elle apprécie aussi les zones dégagées à végétation basse. On la voit souvent dans les prés, le long des routes et dans les parcs et jardins.
Elle se pose volontiers sur les bâtiments. En hiver, surtout pendant les période de climat rigoureux, la bergeronnette grise recherche parfois les batiments chauffés tels que les immeubles, les hôpitaux ou les usines.
Soit elle effectue des courses très rapides, soit elle marche à petits pas pressés en hochant la tête et la queue.
Certaines bergeronnettes adoptent des territoires de nourrissage en hiver, surtout lorsque les ressources manquent. Chaque mâle adulte défend son domaine contre les rivaux mais autorise parfois un jeune mâle à l'aider si le besoin d'un allié prime la volonté de se réserver toute la nourriture. Le comportement territorial devient plus fréquent en saison de nidification . A d'autres périodes, la bergeronnette grise forme des dortoirs collectifs dans les roseaux, les buissons, sous les toits et même dans des serres. Certaines bergeronnettes migrent en automne vers le sud de la France, l'Espagne ou le Maroc. D'autres prennent le risque de manquer de nourriture plutôt que d'entreprendre d'hasardeuses migrations .
La bergeronnette grise est insectivore et use de trois méthodes pour s'alimenter.
Elle picore les insectes au sol et peut arpenter la végétation flottante pour en glaner à la surface de l'eau.
A d'autres moments, elle fond sur ses proies qu'elle prend à terre ou à faible hauteur.
Elle peut enfin capturer des insectes en plein vol et sait même en saisir à la surface de l'eau en pratiquant le vol stationnaire.
En hiver, les bergeronnettes grises qui n'ont pas migré se nourrissent plus fréquemment au voisinage de l'eau. Elles suivent la berges des cours d'eau, des étangs et des mares et picorent les insectes échoués.
En général, la bergeronnette grise avale les insectes d'un seul coup, mais elle peut frapper les plus grosses proies sur une pierre ou au sol avant de les engloutir.
Bergeronnette
Pauvre petit oiseau des champs,
Inconstante bergeronnette.
Qui voltiges, vive et coquette,
Et qui siffles tes jolis chants ;
Bergeronnette si gentille,
Qui tournes autour du troupeau.
Par les prés sautille, sautille,
Et mire-toi dans le ruisseau !
Vas, dans tes gracieux caprices,
Becqueter la pointe des fleurs,
Ou poursuivre, au pied des génisses,
Les mouches aux vives couleurs.
Reprends tes jeux, bergeronnette,
Bergeronnette au vol léger ;
Nargue l'épervier qui te guette !
Je suis là pour te protéger ;
Si haut qu'il soit, je puis l'abattre...
Petit oiseau, chante !... et demain,
Quand je marcherai, viens t'ébattre,
Près de moi, le long du chemin.
C'est ton doux chant qui me console,
Je n'ai point d'autre amis que toi !
Bergeronnette, vole, vole,
Bergeronnette, devant moi !...
Charles Dovalle ( 1807 - 1829 )
Bonjour Andrée,
RépondreSupprimercette petite bergeronnette est élancée avec ses longues pattes et sa longue queue. je la trouve belle et fière.
Elle doit avoir de la difficulté à se nourrir d'insectes l'hiver et elle a de l'intelligence.
Très intéressant ton article.
Amicalement Andrée.
De jolies photos de cet oiseau plein d'élégance et de finesse
RépondreSupprimeril va falloir que je fasse plus attention, mais je ne pense pas en avoir vu par chez nous...douce journée
RépondreSupprimerJ'adore ce joli petit oiseau que tu montres bien, elle vient souvent autour des chevaux picorer en hiver... On a une mare et elle niche dans le coin, mais je ne sais pas où ! Tu as trouvé une très jolie poésie !
RépondreSupprimerMil besos Andrée, bonne journée
c'est beau, la pierre accentue sa finesse, sa fragilité
RépondreSupprimertelos
Magnifique !!
RépondreSupprimerMerci Andrée
Bises
très élégant ce petit oiseau !
RépondreSupprimerEt j'aime bien le poème de Charles Dovalle
Très beau ton reportage magnifié par tes photos!
RépondreSupprimerBRAVO Erato!
Bergeronnette!
Je les vois presque au quotidien!
On s'approche...en marchant!
Et, il est une communication intime...!
Je me suis faite surprendre un dimanche,
Si bien qu'une passante a vu!
Nous avons été dérangées...
Ella vu...
La dame s'en est excusée...
C'est un souvenir...que je garde et que...je te livre!
Merci!
Bonne journée!
quel bel oiseau et un joli poème
RépondreSupprimerJ'en ai vu une il y a peu de temps au bord de l'autoroute. Je l'ai aussitôt reconnue. Elle était si délicate, si émouvante, toute seule là. Mais pas moyen de faire une photo au volant, dommage.
RépondreSupprimermerci pour le poème de ce Dovalle, mort si jeune, que je ne connaissais pas du tout.
Bonjour mon amie Andrée, je viens te faire un ti coucou ... merci pour ces merveilleuses photos qui mettent bien en valeur ce bel oiseau
RépondreSupprimerje te souhaite un doux week-end avec tes proches Gros bisous
Bon jeudi.
RépondreSupprimerBisoux de nous deux
Thierry
J'aime ce fragile petit oiseau . On en voit des grises en bords de de Loire qu'on appelle hoche queue.
RépondreSupprimerBelle soirée à toi.
C'est un oiseau que j'affectionne particulièrement. Peu sauvage, on peut s'en approcher et sa démarche élégante en balançant sa queue fait d'elle un oiseau agréable à regarder. J'en vois souvent sur les toits notamment ceux du futur gîte.
RépondreSupprimerBises et bonne soirée Andrée !
merci pour ces explications et ces photos erato
RépondreSupprimerLa poésie est bien jolie
Il doit y avoir un problème sur blogspot ou sur deezer, la musique ne s'affiche pas non plus sur mon blog ces jours-ci
bises et bonne soirée
J'aime beaucoup cet oiseau pour son élégance soignée et son agréable compagnie malgré sa discrétion en Haute-Marne.
RépondreSupprimerUn oiseau que je connais bien mais que je rate toujours
RépondreSupprimerTa suite est magnifique
A bientôt
Il y en a beaucoup ici, et des jaunes aussi.
RépondreSupprimerVraiment hyperactif comme oiseaux ...
Bonjour Erato
RépondreSupprimeron en voit quelquefois ici . . dans la pelouse, c'est un très bel oiseau . . très fin comme tu nous le montre sur tes photos ,
ce n'est pas facile de les photographier ,
merci pour le texte, pour les photos, et pour ce joli poeme
je t'embrasse
agathe
bonne fin de journée
Intéressant cet article sur la bergeronnette, je ne connaissais pas les habitudes de cet oiseau.
RépondreSupprimerBonne soirée Andrée
Latil
très sympa
RépondreSupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerMerci d'être passé sur mon blog, et merci de tes compliments. Je viens de parcourir un petit peu le tien, tes photos sont superbes, j'ai vu les oiseaux blancs et le blanc n'est pas cramé, c'est vraiment eau. La bergeronnette est bien malheureusement maintenant nous en voyons très peu. Je reviendrais sur ton blog, car vraiment tu as de belles photos.
Bonne soirée.