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L'Académie française a écrit « nénufar » de 1762 jusqu'en 1935 et les rectifications orthographiques du français en 1990 préconisent de revenir à cette orthographe .
En adoptant la graphie « nénuphar » dans la huitième édition de leur Dictionnaire (achevée en 1935), les Académiciens se seraient laissé aller à un rapprochement sémantique avec les nymphes (ces dernières partageant avec les nénuphars un attrait certain pour l’eau), mais également avec le genre Nymphaea, qui est celui de certains nénuphars.
Dans son propre dictionnaire, Émile Littré a comme entrée principale « nénufar », mais cite également nénuphar « d'après l'usage des botanistes ».
Un autre genre de nénufar est Nuphar, nommé en 1809 par le britannique James Edward Smith. L'orthographe du nom de ce genre laisse penser que la chose n'est pas simple, ainsi qu'il apparaît déjà chez Littré.
Par plaisanterie, on a appelé « guerre du nénufar » ou « guerre du nénuphar » les polémiques qui ont agité la France au début de l'année 1991 à propos des rectifications orthographiques. En 2005, une brochure exposant l'orthographe de 1990 a été éditée sous le titre Le millepatte sur un nénufar.
Ces " Nymphes " , nous allons les découvrir au conservatoire botanique de Mascarin ( clic ) à La Réunion .
Le Nymphoides peltata est une vivace aquatique, très rustique, aux feuilles ressemblant à celles des nénuphars, mais plus petites. Ses fleurs, jaune d'or, à bords frangés apparaissent à quelques centimètres au dessus de l'eau en juillet-août.
Objet de méditation dans le bouddhisme zen, de contemplation pour les romantiques, et de poésie un peu partout, le nénuphar est une fleur à part, comme la rose mais dans un autre registre. Mais il prend actuellement un autre sens et représente symboliquement un paradigme de l’espèce humaine.
Il illustre donc d’abord le calme de l’étang, la paix de l’eau tranquille, les jardins soignés ou les étangs sauvages entourés de prairies et d’arbres tendres. Sa fleur de couleur vive, claire ou douce tranche avec le foncé de l’eau et des feuilles.
D’une famille apparentée aux Lotus et aux Nymphéas, il est une des fleurs mythiques dont l’aura a traversé le temps chargé de cette notion de beauté, de paix, de grâce, de magnificence humble puisqu’il croît sur une eau peu claire.
Outre ce qu’il inspire aux humains, le nénuphar a une particularité: sa croissance exponentielle. Pour simplifier: il fait une feuille un jour, 2 le lendemain, 4 le surlendemain, puis 8, 16, 32, etc. Jusqu’à recouvrir tout l’étang, asphyxier l’eau et en mourir.
Appliqué aux humains, le nénuphar symbolise un paradigme, un modèle de développement, une représentation du monde. L’espèce humaine est entrée depuis moins de deux siècles en phase de croissance accélérée, presque exponentielle. Avec à terme l’épuisement de certaines ressources.
En sera-t-il des humains comme des nénuphars: disparaître - ou au moins être drastiquement réduits - par l’étouffement et l’épuisement du milieu vital?
En attendant , asseyons-nous sur le rivage à Saint Leu et " buvons " la sérénité de ce ciel flamboyant .
Les nénuphars
L'étang dont le soleil chauffe la somnolence
Est fleuri, ce matin, de beaux nénuphars blancs ;
Les uns, sortis de l'eau, se dressent tout tremblants,
Et dans l'air parfumé leur tige se balance.
D'autres n'ont encor pu fièrement émerger :
Mais leur fleur vient sourire à la surface lisse.
On les voit remuer doucement et nager :
L'eau frissonnante affleure aux bords de leur calice.
Edmond Rostand
Des fleurs merveilleuses et des photos d'une grande beauté. J'aime beaucoup
RépondreSupprimerMerci Andrée pour tes gentils petits mots cela m'a fait très plaisir
Passe une très bonne journée
Jaime à l'écrire avec ph comme nymphe... et nymphéa, bien sûr, , il fait penser a des créatures gracieuses et muettes, qui hantent les lieux emplis de sérénité, je trouve !
RépondreSupprimerLes tiens sont magnifiques plus rosés que les miens qui sont différents.
Je vais me mettre en pause, je te souhaite une très belle journée Andrée
Bisous
magnifiques
RépondreSupprimerje vais mettre mon blog et mes visites en pause après avoir programmé des articles,
a bientôt
lyly
Ces plantes ont toujours été pour moi un étonnement....
RépondreSupprimerBon week-end
Jean
Superbe ! le nénuphar m'a toujours particulièrement plus, comme un envoutement :-))))
RépondreSupprimerune belle fleur
RépondreSupprimerDe très beaux nénuphars ou nénufars !
RépondreSupprimerMoi je préfère la première orthographe, par habitude ou esthétique...
Merci et bisous
Le nénuphar, c'est mon écriture... une fleur mystérieuse pour moi. Merci pour toutes ces infos.
RépondreSupprimerTon article est vraiment très intéressant. J'ignorais qu'à l'origine on écrivait "nénufar". Je pensais que c'était comme "phantasme" qui s'était simplifié en "fantasme" mais dont le "ph" avait une origine grecque/latine. Tu m'as appris pas mal de choses. Malheureusement mes visites chez toi ont été très rares cet été , mais ce n'est pas par manque d'intérêt mais à cause de ma connexion bas débit. Aujour'hui par miracle ça a marché. Parfois j'arrivais à charger un blog, mais ensuite je ne pouvais pas laisser de commentaire. Quand je serai de retour en France, j'aurai à nouveau l'ADSL. Donc à bientôt :)
RépondreSupprimerces fleurs magnifique valaient effectivement bien ton article, très complet. Bisousssssssss
RépondreSupprimerc'est vraiment superbe ! bonne soirée
RépondreSupprimerTa page est extrêmement intéressante, en plus de nous montrer tes photos et ce poème que je découvre grâce à toi.
RépondreSupprimerMerci, Erato.
En terminant ma lecture, je pensais à L’Écume des jours...
Merci pour tout.
Bises et douce soirée.
J'aime beaucoup ces fleurs, même si dans ma région je n'en ai jamais vu
RépondreSupprimerDe belles fleurs !
RépondreSupprimerLes considérations orthographiques me font penser à une réflexio que me fit mon petit fils de 5 ans
Il me parlait "des chevals" et je lui dis que l'on disait "des chevaux"
Alors d'un ton qui se voulait rassurant, il me répondir : "tu sais mamie, des chevals et des chevaux, c'est exactement la même chose
merveilleuses photos
RépondreSupprimerbon week end et bises
J'ai appris grâce à toi comment poussent les nénuphars.
RépondreSupprimerTrès bon week-end à toi ! Bisous
De très belles photos , et merci de tout ces renseignements sur les nénuphars !!!
RépondreSupprimerBonne soirée !
quelle belle série zen et finir par un magnifique coucher de soleil sur la mer, c'est le top!
RépondreSupprimerbon wk
Je suis contente d'avoir appris toutes ces choses sur les nénuphars .
RépondreSupprimerJe ne peux pas voir ces fleurs magnifiques sans penser à Boris Vian et à son merveilleux roman "L'écume des jours"
Tes photos sont superbes
Bises Erato
la langue française nous donne bien souvent du fil à retordre, ce serait plus simple que l'on écrive "nénufar" avec un f qu'avec ph....mais il faudrait changer aussi bien d'autres mots...superbes photos, passe un agréable samedi
RépondreSupprimerbel article,
RépondreSupprimerpas loin de chez moi, il y a un grand parc et j'aime bien aller m'y promener quand c'est la saison
bises et bonne journée
Jolie cette comparaison entre la croissance exponentielle du nénuphar et celle de l'espèce humaine et leur dénouement logique.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais vu le nymphoide peltata!!! très joli
RépondreSupprimerJ'ai appris beaucoup de choses dans ton documentaire. Tes photos dont certaines avec une belle luminosité sont splendides. Le nénuphar est une fleur agréable à voir et à photographier.
RépondreSupprimerBises et bon week-end Andrée !