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" Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux . " Marcel Proust

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jeudi 27 juin 2013

Accroche-toi ......




" Rien ne doit troubler le rythme de ton pas. Si ton pas est sûr, quel que soit la nature du sol, ta progression sera irrésistible. La chose est vraie dans toute action. De même dans toute pensée; si tu sais dompter tes émotions et unifier te tendances contraires pour les ramener au juste sentiment, la souffrance et la joie se rejoindront dans l'imperturbable sérénité . "

                                                                 François  Garagnon





























Si tu rencontres ton étoile
Accroche-toi, accroche-toi
Accroche-toi à ton étoile
Et serre-la
Tout contre toi, tout contre toi
Elle renferme une promesse
De liberté, de liberté
Elle s´appelle ta jeunesse
Et ta fierté, et ta fierté, et ta fierté

Car cette étoile qui scintille
Sur l´épaule du pôle Nord
Fais-moi confiance, elle est gentille
Et tu peux lui confier ton sort

Si tu rencontres ton étoile
Accroche-toi, accroche-toi
Accroche-toi à ton étoile
Elle est à toi, elle est à toi, elle est à toi

Oh, dis-moi, monsieur le savant :
Où je puis trouver cette étoile?
Dans le ciel, il y en a tant et tant
Dans les puits, elles sont trop pâles, pâles
j´ai failli en rencontrer deux
Dans les yeux si bleus de ma mie
Elles se sont enfuies toutes deux
Emportées par un soir de pluie, pluie

Le savant lui a répondu :
Sois patient, attends, petit homme
Tu vois, le domaine de l´inconnu
N´appartient pas aux astronomes
Mais à mon avis


Si tu rencontres ton étoile
Accroche-toi, accroche-toi
Accroche-toi à ton étoile
Et serre-la
Tout contre toi, tout contre toi
Elle renferme une promesse
De liberté, de liberté
Elle s´appelle ta jeunesse
Et ta fierté, et ta fierté, et ta fierté


Car cette étoile maraudeuse
Suspendue au gré des saisons
Sera pour toi joie merveilleuse
Avec son plein sac d´illusions

Et cette étoile que tu nommes
De noms bénis, de noms bénis
C´est le plus grand rêve des hommes
Vers l´infini, vers l´infini, vers l´infini
Si tu veux trouver ton étoile
Cours vers la vie, cours vers la vie
Elle t´attend, ta bonne étoile
Bien au-delà des cathédrales
Longtemps, longtemps
Après Paris





mardi 25 juin 2013

Portrait de Camargue ......





Nous avons déjà vu un portrait de Camargue ici


Mais il est indissociable d'un autre portrait bien typique ......
















Le Camargue est une race de petit cheval de selle rustique à la robe grise, originaire de la région du même nom, au sud de la France dans le delta du Rhône, sur les départements du Gard et des Bouches-du-Rhône.
Ce cheval vit traditionnellement en liberté dans ses marais d'origine et sa généalogie reste mystérieuse, bien qu'il soit considéré comme l'une des plus anciennes races du monde.
















Mentionné dès l'Antiquité romaine, le Camargue est occasionnellement une monture de bât et de guerre jusqu'au XIIe siècle. De tous temps, il vit en liberté et parfois est utilisé par les hommes comme animal utilitaire et de travail. Les habitants de Camargue lui font dépiquer le grain, tirer des attelages et le montent, entre autres, pour travailler avec le bétail, avant de le relâcher en semi-liberté.

 Les haras nationaux instaurent, dès leur création, de nombreux programmes d'élevage visant à augmenter sa taille par des croisements pour en faire une monture de guerre, programmes qui se soldent tous par des échecs.

















Après une période de déclin durant la première moitié du XXe siècle, le cheval Camargue est désormais devenu une race de selle reconnue par les haras nationaux français et surtout l'un des symboles forts de sa région d'origine, avec le taureau noir et le flamant rose.

Il est traditionnellement élevé en semi-liberté dans des manades, monture exclusive des gardians de la région qui l'utilisent pour le travail du bétail et de nombreuses fêtes populaires.

Le cheval Camargue bénéficie d'une grande notoriété grâce à l'équitation camarguaise et à sa forte image de tradition et de liberté née de sa présence dans les arts et la littérature, notamment dans l'histoire de Crin-Blanc.
































Une belle légende ............




Neptune, dieu de la mer, parcourait son domaine sur son char tiré par neuf chevaux blancs, lorsque, passant devant l’embouchure du fleuve roi, Lou Rosé, le Rhône aux multiples bras, il rencontra un humain qui venait de plonger et nageait en se lamentant, ne semblant trouver à son bain aucun agrément.

Neptune quelque peu agacé lui demanda des comptes : »Qui es tu, gronda- t- il en pointant vers lui son trident, et pourquoi venir en mon royaume, si ce n’est ton plaisir, ni pour y trouver ta nourriture ? »

Je suis Lou Camarguen, le Camarguais, articula- t- il en fixant les trois pointes d’airain dardées vers lui. J’habite entre les bras du Rhone, un pays magnifique, où le ciel et la terre se mirent dans les étangs… »
« Si ton pays est si beau, pourquoi emplir le mien de tes gémissements ? » coupa Neptune de plus en plus irrité.

« C’est que je suis obligé de cohabiter avec un infernal taureau noir qui, dés qu’il m’aperçoit, prend un malin plaisir à me charger de ses cornes en forme de Lyre. Je n’ai d’autre ressource que la fuite et ne trouve de salut que dans ton empire, ô grand Neptune. Lorsque la douce brise d’été caresse le champ azuré de ton séjour mouvant, ce m’est un grand plaisir, crois le bien, mais en hiver, lorsqu’Eole envoie le grand Mistral qui ploie les tamaris, couche les roseaux et couvre les eaux d’écumes agitées, cela devient un suplice, Grand Dieu des Océans… »

Neptune qui rencontrait bien assez d’humains en difficulté lors des naufrages et des batailles navales et qui, au fond, n’était pas un mauvais bougre, voulut donner une chance au Camarguais face à son adversaire cornu. Il détela de son char le cheval de tète et lui dit : »Voici mon meilleur cheval, si tu sais t’en faire un ami, il sera pour toi un allié irremplaçable face au noir taureau. Mais rappelle toi toujours qu’il vient des immensités de la mer et qu’il a été mené par dieu : quoi que tu fasses, il faudra, quand bon lui semblera, le laisser libre de toute entrave venir humer à plein naseaux ses origines marines et divines »

Le Camarguais plein de gratitude remercia Neptune qui, dans un remous, disparut à nouveau sous la surface des eaux.

Puis il se mit en devoir d’amadouer le fringant animal qu’aucun humain n’avait jamais approché. Lorsqu’il put monter sur son dos et le diriger à sa guise, il entreprit à son tour de poursuivre le noir taureau.

Un jour que l’homme considérait les deux pointes acérées, superbes défenses de son adversaire cornu, il se souvint des trois pointes de fer dirigées sur lui par Neptune. Il sut alors comment il pourrait, enfin imposer sa loi au taureau paré de cornes en forme de lyre. Et depuis lors, on peu voir en Camargue, des hommes armés de tridents, montés sur d’exceptionnels chevaux blancs, mener d’indociles taureaux noirs.

Et on peut y apercevoir, aussi, de merveilleux chevaux libres s’ébattrent jour et nuit dans la sansouire.















 
 
 
 
 
 
 
 
 
 






Eugène Gayot, vétérinaire de la circonscription d'Arles, dit en 1861 que :
« Par exception seulement, le cheval Camargue est sorti de sa sphère, de sa spécialité d'emploi. Il naît, vit et meurt dans son île ; là s'accomplit toute sa destinée. »
 











dimanche 23 juin 2013

Heure du repas ...!




Moment solennel

Le silence envahit l'étang

La recherche est minutieuse

La pêche en dépend!





En Camargue ........










































 

Ma fille, laisse là ton aiguille et ta laine ;
Le maître va rentrer ; sur la table de chêne
Avec la nappe neuve aux plis étincelants
Mets la faïence claire et les verres brillants.
Dans la coupe arrondie à l'anse en col de cygne
Pose les fruits choisis sur des feuilles de vigne :
Les pêches que recouvre un velours vierge encor,
Et les lourds raisins bleus mêlés aux raisins d'or.

Que le pain bien coupé remplisse les corbeilles,
Et puis ferme la porte et chasse les abeilles...
Dehors le soleil brûle, et la muraille cuit.
Rapprochons les volets, faisons presque la nuit,
Afin qu'ainsi la salle, aux ténèbres plongée,
S'embaume toute aux fruits dont la table est chargée.
Maintenant, va puiser l'eau fraîche dans la cour ;
Et veille que surtout la cruche, à ton retour,
Garde longtemps glacée et lentement fondue,
Une vapeur légère à ses flancs suspendue.


                                          Albert  Samain  ( 1858 - 1900 ) Le repas préparé
















vendredi 21 juin 2013

Nature encadrée ......

Le cadre

Honneur

De l' oeuvre d'Art .

Sublime nature

Ainsi parée

Tu es , à la fois

L'artiste et son oeuvre.











































mercredi 19 juin 2013

Folle Avoine ......








 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 














Une sorte de verve étrange, point muette,
Point sourde, éclate et fait du printemps un poëte ;
Tout parle et tout écoute et tout aime à la fois ;
Et l'antre est une bouche et la source une voix ;
L'oiseau regarde ému l'oiselle intimidée,
Et dit : Si je faisais un nid ? c'est une idée !
Comme rêve un songeur le front sur l'oreiller,
La nature se sent en train de travailler,
Bégaie un idéal dans ses noirs dialogues,
Fait des strophes qui sont les chênes, des églogues
Qui sont les amandiers et les lilas en fleur,
Et se laisse railler par le merle siffleur ;
Il lui vient à l'esprit des nouveautés superbes ;
Elle mêle la folle avoine aux grandes herbes ;
Son poëme est la plaine où paissent les troupeaux ;
Savante, elle n'a pas de trêve et de repos
Jusqu'à ce qu'elle accouple et combine et confonde
L'encens et le poison dans la sève profonde ;
De la nuit monstrueuse elle tire le jour ;
Souvent avec la haine elle fait de l'amour ;
Elle a la fièvre et crée, ainsi qu'un sombre artiste ;
Tout ce que la broussaille a d'hostile et de triste,
Le buisson hérissé, le steppe, le maquis,
Se condense, ô mystère, en un chef-d'oeuvre exquis
Que l'épine complète et que le ciel arrose ;
Et l'inspiration des ronces, c'est la rose.




                                                                              Victor  Hugo ( 1877 )









 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


dimanche 16 juin 2013

Un beau dimanche ......

" Un Père n'est pas celui qui donne la vie, ce serait trop facile, un Père, c'est celui qui donne l'amour ."

                                                     Denis  Lord










































" Un homme n'est jamais si grand que lorsqu'il est à genoux pour aider son enfant. "

                                                      Pythagore




































Mon père aimé, mon père à moi,
Toi qui me fais bondir
Sur tes genoux
Comme un chamois,

Que pourrais-je te dire
Que tu ne sais déjà ?

Il fait si doux
Quand ton sourire
Eclaire tout
Sous notre toit !

Je me sens fort, je me sens roi
Quand je marche à côté de toi.



                             Maurice  Carême











samedi 15 juin 2013

Le Cygne ......





















Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l'onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d'avril qui croulent au soleil ;
Mais, ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphire,
Sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
Le courbe gracieux comme un profil d'acanthe,
Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
Tantôt le long des pins, séjour d'ombre et de paix,
Il serpente, et laissant les herbages épais
Traîner derrière lui comme une chevelure,
Il va d'une tardive et languissante allure ;
La grotte où le poète écoute ce qu'il sent,
Et la source qui pleure un éternel absent,
Lui plaisent : il y rôde ; une feuille de saule
En silence tombée effleure son épaule ;
Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
Superbe, gouvernant du côté de l'azur,
Il choisit, pour fêter sa blancheur qu'il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.
Puis, quand les bords de l'eau ne se distinguent plus,
A l'heure où toute forme est un spectre confus,
Où l'horizon brunit, rayé d'un long trait rouge,
Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge,
Que les rainettes font dans l'air serein leur bruit
Et que la luciole au clair de lune luit,
L'oiseau, dans le lac sombre, où sous lui se reflète
La splendeur d'une nuit lactée et violette,
Comme un vase d'argent parmi des diamants,
Dort, la tête sous l'aile, entre deux firmaments.



                                                    Sully  Prudhomme
































































jeudi 13 juin 2013

Sauvages ......

" Il y a des fleurs partout, pour qui veut bien les voir. "


                                             Henri  Matisse





 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

" Au pays des fleurs, plus on est petit, plus on embaume."
 
 
                                   Alphonse  Daudet
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 












" Sois comme la fleur, épanouis-toi librement et laisse les abeilles dévaliser ton coeur."


                                               Râmakrishna








































" La nuit, en secret, épanouit les fleurs et laisse le grand jour récolter les compliments."

                                                              Tagore










































dimanche 9 juin 2013

Le brouillard

Un voile épais

Recouvre la nature endormie

Des rayons de soleil téméraires

S'amusent à le traverser

Découvrant de fines gouttelettes

Que le brouillard doucement

A vaporisé comme par magie .