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" Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux . " Marcel Proust

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lundi 18 août 2014

Le cirque ...


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Au fond du cirque

Loin du tumulte

Ils jouent

Un épisode de la vie ...




Cirque de Navacelle









Rappelez - vous ici  , clic .


Belle  semaine .








dimanche 17 août 2014

Abrivado ....

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L ' abrivado est un mot provençal signifiant « élan, hâte », qui désignait jadis la conduite des taureaux depuis les pâturages jusqu'aux arènes sous la surveillance de gardians. La bandido (du provençal bandir ou fòrabandir, « expulser » les taureaux), désignait le retour des taureaux des arènes aux pâturages.

De nos jours, chacun de ces termes désigne une tradition taurine provençale et languedocienne .

À l’origine , l’abrivado consistait à conduire les taureaux des pâturages aux arènes où les bêtes devaient participer à des courses .

Afin de faire ce trajet sans incident, les bioù ou buòus (« taureaux » en provençal) étaient encadrés par une dizaine de cavaliers disposés selon une formation en V.

Lors des traversées de villages, il arrivait souvent que les jeunes villageois tentent de faire échapper les bêtes, afin de s’en amuser. Afin de limiter les risques de voir leurs taureaux leur échapper, les gardians leur faisaient donc traverser le village au galop, à la vitesse la plus élevée possible.




De nos jours les abrivado sont organisées spécialement lors des fêtes locales de nombreux villages et villes . Les rues sont barrées par des barrières afin d’empêcher les taureaux de s’échapper.

Les gardians empêchent les atrapaïre (« attrapeurs » en provençal, figurant les jeunes villageois d'antan) de faire échapper le taureau ; les atrapaïre rivalisent d’adresse et de témérité. Il est même organisé des concours d’abrivado, plusieurs éleveurs y participant et étant jugés sur le nombre de taureaux qu’ils ramènent au bercail.




Déjà l'affiche ouvre la porte à l'excitation .



Les gardians se rassemblent .





L'attente est insoutenable !

" Dis Maman , quand est-ce qu'ils arrivent " entend-on un peu partout !

Les adultes ne disent rien , mais leurs mains croisées derrière le dos sont crispées.

LES VOILA !





Ils avancent au galop .








Les chevaux entourent les taureaux pour qu'ils ne s'échappent pas .







Ils font un tour dans l'arène, toujours en formation .










Face au soleil , dans un nuage de poussière , les dés sont jetés . Les enfants essaient de sortir les taureaux de l'encadrement des chevaux .








Cet abrivado étant destiné aux jeunes enfants , les taureaux sont eux aussi très jeunes !

Ce n'est pas pareil avec les adultes. 

Mais c'est la fête de tout le monde . Et quelle fête!


Les gardians s'en retournent ... vainqueurs  ou  vaincus !!






Je vous souhaite un beau dimanche .




samedi 16 août 2014

Photo de la semaine ....



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Pour la communauté d ' Amartia , clic pour voir les autres participants .




Les  Matelles ( je ferai un article ) 

Adossée à un platane 

Repaire d'un nid de guêpes

Je m' imprègne de l'atmosphère des abrivados ......















Belle fin de semaine .




vendredi 15 août 2014

Visite à l ' Abbaye ...

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A Pignan, à 10km de Montpellier, isolée au milieu des vignes, l'Abbaye fait partie du patrimoine du Languedoc. Elle rappelle au visiteur de passage que "l'harmonieuse beauté conduit l'homme vers Dieu pour lui en faire goûter la noblesse et la bonté" ( Jean-Paul II à l'occasion du IX° centenaire de l'Abbaye de Cîteaux)
Ancienne Abbaye de femmes, sobre, élégante, de dimensions modestes, elle se prête merveilleusement à la musique: chants chorals, chants Grégoriens, musique sacrée, musique de chambre... Des jeunes sont aussi heureux d'y célébrer leur mariage.











Entreprise au cours de la première moitié du XIIe siècle, à l'emplacement de l'ancienne église Sainte-Madeleine de Bonlieu, elle est dotée à partir de 1247 d'un choeur à trois absides sans doute à l'initiative de la première abbesse, Elisabeth d'Alignan, d'une famille renommée en Languedoc, soeur de Benoît d'Alignan, moine de Valmagne devenu en 1229 évêque de Marseille, fondateur de l'abbaye cistercienne du Mont Sion.






On pense naturellement au mot vigne. En fait, les linguistes nous disent que l'origine du mot est inconnue. Cependant, en 1696, les religieuses ont choisi de faire figurer dans leurs armoiries, le sarment et le raisin. L'étymologie populaire s'est imposée.







La première mention de ce lieu, comme siège d'une communauté religieuse, date de 1150, sous la dénomination de Notre-Dame de Bon Lieu. A l'origine, le monastère est placé sous la juridiction de l'évêque de Maguelone, avec une règle probablement bénédictine. Il passe sous l'obédience de Cîteaux en 1178. Il dépend alors de l'abbaye de Valmagne sise à quelque 25 km de là. En 1259, le monastère devient une abbaye. La nouvelle supérieure, Guillaumette Daudé, prend alors le titre d'abbesse. L'abbaye restera cistercienne jusqu'en 1791.







A cause des guerres de religion les moniales décident, en 1683, de s'installer à Montpellier, dans l'Hôtel de Rignac, pas très loin de l'actuelle église des Dominicains. A Montpellier, elles gardent leur règle, mais "s'embourgeoisent".

Le 19 février 1791, les trois grands domaines ruraux que possèdent alors les soeurs à Vailhauquès, Grabels et Pignan sont vendus aux enchères. Le domaine du Vignogoul comprenait 28 hectares en "maisonnage, champs, près, vignes et olivettes" sur Pignan et 11 hectares en devès -zone de pâture- , au terroir de Murviel.



Le Vignogoul est alors, durant un siècle, un centre d'exploitation agricole. Il faut attendre la fin du XIXe siècle pour voir des religieuses y revenir. Ce sont les Dominicaines de Prouilles appelées par Mgr de Cabrières. Arrivées en 1898, elles sont contraintes au départ, en septembre 1901, à la suite des lois sur les associations.En 1919, l'abbaye restaurée par le P. Charles Prévost en 1913, accueille, pour une durée de huit ans environ, les Carmélites rentrées de leur exil en Belgique. C'est alors que Jean Secondy, leur aumônier, écrit l'histoire de l'abbaye. Mais elles aussi, abandonnent ce lieu pour s'installer à Montpellier.

Vers 1930, arrive une troisième communauté, les sœurs Franciscaines de Lenne, qui y implantent un orphelinat. L'établissement, sécularisé, a gardé sa vocation, aujourd'hui encore.









Entreprise au cours de la première moitié du XIIe siècle, à l'emplacement de l'ancienne église Sainte-Madeleine de Bonlieu, elle est dotée à partir de 1247 d'un choeur à trois absides sans doute à l'initiative de la première abbesse, Elisabeth d'Alignan, d'une famille renommée en Languedoc, soeur de Benoît d'Alignan, moine de Valmagne devenu en 1229 évêque de Marseille, fondateur de l'abbaye cistercienne du Mont Sion.







Sainte-Marie du Vignogoul présente un réel intérêt pour l'histoire de l'architecture gothique régionale. Il s'agit, en effet, d'un édifice incontestablement cistercien, encore imprégné de souvenirs romans tout en se situant au coeur de la modernité du XIIIe siècle.Par son dépouillement, la grande rigueur de ses formes architecturales, l'harmonie de ses propositions, l'édifice s'inscrit tout-à-fait dans la spiritualité de Cîteaux. Ici, le décor est réduit à de simples motifs floraux ou végétaux. D'autres détails évoquent encore l'obédience cistercienne, comme le choix d'un choeur tripartite et le triplet qui éclaire le sanctuaire, évocation directe de la Trinité, dont le dogme était au coeur des préoccupations spirituelles de l'ordre.


















































lundi 11 août 2014

Les ouvrières au lac de Crès ...

Le lac de Crès , un endroit verdoyant et recherché pour trouver le bonheur de quelques instants.














Les canards , tels des vedettes , sillonnent le lac .






Une petite pause ?





Cette petite halte permet d'admirer le travail consciencieux des ouvrières .



-attention , c'est lourd !




-ça  va ! tu tiens bien !




-tu crois qu'on va pouvoir à deux ?




- attendez ! je viens vous aider!





- je tire, tu pousses!




- oh! est-ce que ça va passer ?




- eh! attendez-moi ....




Destination finale ! ouf !







Et voilà , le temps a passé , il est l'heure de rentrer .

A bientôt .

Belle semaine .






Les ouvrières
Ces fourmis sont chargées de la vie de la cité fourmi, elles entretiennent la colonie. Leur premier rôle est de s’occuper de la construction de la fourmilière et transportant les matériaux nécessaires, mais ce rôle consiste aussi à entretenir régulièrement celle-ci.

Leur seconde responsabilité est d’assurer l’approvisionnement de la cité en nourriture. Les phéromones jouent ici un rôle prépondérant puisqu’une fourmi ayant trouvé de la nourriture va déclencher un message chimique visant à ramener de l’aide en un temps très court, l’utilisation des phéromones apparaît alors très efficace. De plus grâce au « jabot social » des fourmis (rappel : le jabot est un second estomac, que possède chaque ouvrière, permettant de stocker de la nourriture prédigérée), la nourriture contenue dans celui va pouvoir être régurgitée directement dans la bouche d’une autre ouvrière (et seulement à une ouvrière) qui n’aurai pas le temps de subvenir à ses propres besoins nutritifs. Cette particularité permet ainsi à certaines ouvrières de se consacrer à plein temps à la tâche qui leur est assignée sans avoir à perdre de temps à chercher de la nourriture.

Un troisième impératif est de s’occuper des oeufs pondus par la reine en attendant leur éclosion, on parle alors de fourmis nourrices. Elles doivent apporter les soins aux jeunes fourmis venant d’éclorent.

Enfin, leur dernier rôle, non des moindres est de protéger la cité fourmis des attaques extérieures (insectes ou autres fourmis), dans ce cas on parle de fourmis soldats.




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