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" Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux . " Marcel Proust

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samedi 11 octobre 2014

Photo de la semaine ....

Pour la communauté d' Amartia, clic pour voir les autres participants .







Me promenant dans la campagne ensoleillée ( c'était il y a quelques jours ! )  
Maintenant ...............Hélas !

Je m'approchais d'un chêne magnifique .

Il y avait , ce jour là , un petit vent capricieux 

Qui jouait aux billes avec les glands du chêne

Que je recevais sur la tête lors des rafales!





Photo de la semaine 



Un beau chêne , à l'automne de cette vie , 

Paradait haut dans le ciel

Sensible aux flatteries colorées 

Des dernières fleurs sauvages de la saison

Qui habillaient élégamment le talus du chemin.









De part et d'autre de l'arbre

Chacune rivalisait de couleurs éclatantes !

Le rose des cyclamens , le jaune des crocus !

















Une harmonie naturelle ....








Je vous souhaite un bon week - end .








vendredi 10 octobre 2014

Eristale ....

 Une nouvelle parution sur mon autre blog  " instantané "  , clic .




A - t - il eu un pressentiment ?

A - t - il  senti  l'orage qui se préparait ?

Hier matin , dans un soleil candide

Il s'est roulé dans les fleurs appétissantes

Il a butiné sans s'arrêter ......

Et maintenant , où est - il ?

L'orage en colère dévaste tout

Les torrents débordent , grondent .

Puis, un silence pesant , inquiétant

Recouvre la campagne qui bloque sa respiration

Quand ............. reviendra-t-il ?





















L'éristale gluant ou éristale tenace , est une espèce d' insecte  diptère brachycère  de la famille  des syrphidae .

C'est une mouche  inoffensive  rappelant principalement l' abeille domestique mâle ou faux - bourdon  et il est le plus commun des éristales  d'Europe où il butine de nombreuses espèces de fleurs (rôle dans la pollinisation ).




Il a un  abdomen arqué présentant des marques jaunes ou orangées, une puissante plaque dorsale en forme de quadrilatère, des pattes fortes.

C'est un excellent planeur capable de s'arrêter en plein vol et de rester immobile au-dessus d'un point, sans qu'on puisse percevoir les battements de ses ailes.

Les larves sont cylindriques et vivent dans des eaux stagnantes riches en matières organiques, le purin, où elles peuvent se mouvoir. Leur tube respiratoire, placé en position terminale, peut s'allonger pour aller chercher l'air en surface (d'où leur surnom de "ver à queue de rat").

S'ils se font attaquer, les éristales se comportent parfois comme des bourdons en tournant autour de l'ennemi pendant quelques secondes.









Bon courage à tous ceux ou celles qui subissent les orages violents et destructeurs.




mardi 7 octobre 2014

A la ferme ....

Pour la communauté  " ombre et lumière "  (clic) , créée par Hauteclaire et gérée par Nathalie .







Je m'interrogeais 

Vers quelle ferme me diriger

Celle-ci , où les chêvres sont superbes

Celle - là , où les ânes demandent des câlins

Tout en réfléchissant .................

Je me retrouvais à Pierrelatte !

Pourquoi pas !



L'accueil est un peu froid , méfiant

Puis le sourire éclaire les visages

Ma visite ne les perturbe pas

Ils continuent leur activité , si l'on peut dire!

Me voilà donc , comme le demande Nathalie ,

A la ferme des CROCODILES !
































A  bientôt .




lundi 6 octobre 2014

Mon petit coin de ciel ....

 Une nouvelle parution sur mon autre blog  " instantané  " , clic .



Communauté " petit coin de ciel " de chez Mary , clic, reprise par Chat bleu , clic et Arlette , clic .



Un ciel bleu 

Une rosée étincelante

Un petit air frais

Un soleil matinal

De beaux nuages blancs et gris

Une luminosité céleste !

De beaux cieux !






































Belle  semaine .



vendredi 3 octobre 2014

La Mante ....

Encore une bête du Midi, d'intérêt au moins égal à celui de la Cigale, mais de célébrité bien moindre, parce qu'elle ne fait point de bruit. Si le Ciel l'eût gratifiée de cymbales, première condition de la popularité, elle éclipserait le renom de la célèbre chanteuse, tant sont étranges et sa forme et ses moeurs. On l'appelle ici lou Prègo-Diéu , la bête qui prie Dieu. Son nom officiel est Mante religieuse (Mantis religiosa Linn.).


Le langage de la science et le naïf vocabulaire du paysan sont ici d'accord et font de la bizarre créature une pythonisse rendant ses oracles, une ascète en extase mystique. La comparaison date de loin. Déjà les Grecs appelaient l'insecte Mantiz , le devin, le prophète. L'homme des champs n'est pas difficile en fait d'analogies ; il supplée richement aux vagues données des apparences. Il a vu sur les herbages brûlés par le soleil un insecte de belle prestance, à demi redressé majestueusement. Il a remarqué ses amples et fines ailes vertes, tramant à la façon de longs voiles de lin ; il a vu ses pattes antérieures, des bras pour ainsi dire, levées vers le ciel en posture d'invocation. Il n'en fallait pas davantage ; l'imagination populaire a fait le reste ; et voilà, depuis les temps antiques, les broussailles peuplées de devineresses en exercice d'oracle, de religieuses en oraison.







O bonnes gens aux naïvetés enfantines, quelle erreur était la vôtre ! Ces airs patenôtriers cachent des moeurs atroces ; ces bras suppliants sont d'horribles machines de brigandage : ils n'égrènent pas des chapelets, ils exterminent qui passe à leur portée. Par une exception qu'on serait loin de soupçonner dans la série herbivore des Orthoptères, la Mante se nourrit exclusivement, de proie vivante. Elle est le tigre, des paisibles populations entomologiques, l'ogre en embuscade qui prélève le tribut de chair fraîche.







Son instrument de mort à part, la Mante n'a rien qui inspire appréhension. Elle ne manque même pas de gracieuseté, avec sa taille svelte, son élégant corsage, sa coloration d'un vert tendre, ses longues ailes de gaze. Pas de mandibules féroces, ouvertes en cisailles ; au contraire, un fin museau pointu qui semble fait pour becqueter. A la faveur d'un cou flexible, bien dégagé du thorax, la tête peut pivoter, se tourner de droite et de gauche, se pencher, se redresser. Seule parmi les insectes, la Mante dirige son regard ; elle inspecte, elle examine ; elle a presque une physionomie.







Revenons a la Mante, qui possède, elle aussi, quelques notions sur cet art d'une mort prompte où excelle la petite araignée, si habile à juguler son abeille. Un robuste Criquet est saisi, parfois une puissante Sauterelle. Il convient de consommer en paix la victuaille, sans les soubresauts d'une proie qui ne veut absolument pas se laisser faire. 

La Mante a  trouvé. Elle connaît les secrets anatomiques de la nuque. En attaquant d'abord sa capture par l'arrière du cou entrebâillé, elle mâche les ganglions cervicaux, elle étouffe l'énergie musculaire dans sa source principale ; et l'inertie survient, non soudaine et complète, car le grossier Criquet n'a pas l'exquise et fragile vitalité de l'abeille, mais enfin suffisante dès les premières bouchées. Bientôt ruades et gesticulations s'épuisent, tout mouvement cesse, et la venaison, si grosse qu'elle soit, se consomme en pleine quiétude.










Textes de Jean Henri Fabre - Souvenirs entomologiques - 1897




L'insecte est adulte courant août, et la reproduction intervient de septembre à octobre. Au terme de l'accouplement la femelle a souvent tendance à passer à table aux dépens de son partenaire. Pour impérieuses qu'elles puissent paraître, ces sanguinaires agapes ne sont pas nécessaires à la pérennisation de l'espèce, et on peut évidemment s'interroger sur leur origine et leur raison d'être.








De couleur verte ou brune, la mante religieuse est de belle taille, très élancée, et son port ne manque pas d' élégance. Mâles et femelles se ressemblent, mais ces dernières sont toujours nettement plus grandes, plus robustes, et "gestation" aidant plus corpulentes. Elles atteignent 75 mm, contre guère plus de 50 pour les mâles, mais le caractère très fluet de ces derniers donne souvent l'impression d'une disparité allant du simple au double.

Juchée sur un prothorax démesurément long, et assimilable à un cou, la tête est petite, triangulaire, et dotée d'yeux très développés et proéminents, complétés par 3 ocelles disposés en triangle entre les antennes. Cette configuration, alliée à l'extrême mobilité de la tête (en terme de rotation elle couvre allègrement les 180 degrés), fait que le champ de vision est quasi périscopique. Cette particularité fait que la bestiole peut rester parfaitement immobile, et donc ne pas trahir sa présence, tout en ayant loisir de guetter l'arrivée d'une proie, d'où qu'elle vienne.











La ponte, (200 à 300 oeufs) est contenue dans une oothèque (sorte de "boîte à oeufs"), ovoïde et très structurée, dont le constituant s'apparente à la soie des cocons de lépidoptères. Emise sous une forme blanche et crémeuse cette "soie" est brassée et agencée par les valves génitales . Au contact de l'air elle durcit très rapidement, adhère fortement au support, et brunit progressivement.

Le choix du support importe guère .

Les oeufs proprement dits sont jaunes, très allongés, et régulièrement disposés au fur et à mesure de l'élaboration de l'oothèque. Ils n'occupent que la partie centrale, et ils sont logés dans des cellules très étroitement accolées qui forment une sorte de noyau si dense et résistant qu'une lame de rasoir peine à l'entamer. Le reste de l'oothèque est essentiellement lamellaire, très aéré, nettement moins rigide, et partant plus fragile.








L'éclosion des jeunes mantes intervient en juin de l'année suivante, et les sorties s'opèrent au niveau d'une zone lamellaire médiane, les lamelles en question faisant suite aux cellules sous-jacentes. A l'émergence la larve est en quelque sorte "emmaillotée", et après s'être promptement libérée de cette très fine membrane (opération considérée comme une première mue), elle ressemblera en tous points à l'adulte . Comme chez tous les insectes la croissance ultérieure se fera par mues successives, et le plein développement des ailes interviendra lors du passage à l'état adulte,  à la 7 ème et dernière mue ("démaillotage" initial inclus).








mercredi 1 octobre 2014

Entrée libre ....

Pour la communauté de Patricia , clic, le premier de chaque mois .








J'ai envie de parler des chats !

Pourquoi?

Parce que je les aime  , 

Vanda aime Vagabond , clic .

Les chats m'aiment !!









L'histoire du chat rejoint celle de l'Homme autour de 7500 à 7000 avant Jésus-Christ, par sa domestication . Utilisé dès lors pour protéger les denrées alimentaires des rongeurs il ne peut pour autant être dressé ; cette indépendance du chat par rapport aux autres espèces domestiquées engendre un rapport particulier entre l'Homme et le chat, oscillant selon les lieux et les époques entre fascination, vénération et crainte.







Bien que le mâle soit appelé Mau dans la Haute Egypte, en référence à l'onomatopée de son miaulement, les femelles sont appelées techau, mot que l'on retrouve gravé dans de nombreuses tombes funéraires  féminines. C'est à partir de ce terme que découle le nom chaus, qui a depuis persisté et désigne maintenant un chat sauvage d'Égypte et d'Asie .


Il se voit ensuite attribuer le nom de qato en syriaque .

Quant au nom du chat en grec ancien, ailouros, il désignerait l'animal « qui remue la queue » . Ce terme permet aujourd'hui de désigner les amateurs de chats sous le vocable d'« ailurophiles » .






C'est en 1175 que le mot chat apparait pour la première fois dans la langue française . Issu du bas latin cattus, il a remplacé le felis latin générique .

Ce n'est seulement qu'au XVIII ° siècle qu'apparaissent les termes dérivés de chat comme chaton, chatte, chatière .








Les premières découvertes paléontologiques situaient les premiers foyers de domestication du chat en Egypte, vers 2000 a v J C  , mais la découverte en 2004 des restes d’un chat aux côtés de ceux d’un humain dans une sépulture à Chypre repousse le début de cette relation entre 7 500 à 7 000 ans avant J.-C. Le chat découvert présente une morphologie  très proche du chat sauvage d’Afrique, sans les modifications du squelette dues à la domestication : il s’agissait d’un chat apprivoisé plutôt que domestiqué . La cohabitation des chats et des hommes est probablement arrivée avec le début de l’agriculture : le stockage du grain  a attiré les souris et les rats, qui ont attiré les chats, leurs prédateurs  naturels .









Si vous saviez le nombres d'expressions sur nous !!! Allez voir ici ! clic .













Le chat ouvrit les yeux,
Le soleil y entra.
Le chat ferma les yeux,
Le soleil y resta,

Voilà pourquoi, le soir,
Quand le chat se réveille,
J'aperçois dans le noir
Deux morceaux de soleil.



                     Maurice  Carême



Belle journée ....


Château d'eau ....

Pour la communauté " ombre et lumière "  ( clic ) , créée par Hauteclaire et gérée par Nathalie .







Le château d' eau de Palavas-les-flots .


Palavas-les-Flots (en occitan Palavàs) est une commune du département de l'Hérault , dans la région Languedoc Roussillon.

Construit sur l'emplacement de l'ancien château d'eau, l'actuel , haut de 45 m, construit en 1943 dont le coffre de béton a été transformé pour devenir le « Phare de la Méditerranée ». Il accueille depuis quelques années le palais des congrès et tout en haut un restaurant panoramique tournant avec un panorama magnifique.

L'ancien château d' eau, en fait une simple citerne posée sur la Redoute de Ballestras a donc été démoli et la redoute déposée pierre par pierre, reconstruite sur l'étang du Levant (à l'ouest de l'étang du Grec), à l'entrée est de la ville. Elle abrite actuellement le musée Albert Dubout.









Entrons dans le château !







Prenons l'ascenseur .







Nous découvrons la ville de Palavas de tous les côtés.


Le port et le casino .






L'église Saint Pierre












Le canal et l'étang.







Les arènes .







La Redoute de Ballestras .







Le môle.








Redescendons , nous allons visiter le centre ville . A bientôt .