Découverte de 6 capitelles, totalement restaurées en 2001.
Témoignage d'une époque où les garrigues était exploitées par les paysans pour planter oliviers, vignes et arbres fruitiers,
Les capitelles font partie intégrante du paysage du Languedoc-Roussillon. De dimensions et de formes très différentes, elles furent utilisées occasionnellement ou de façon saisonnière pour abriter le berger de la pluie ou du soleil, les récoltes au moment de leur cueillette ou le chasseur pour s’y cacher.
"Autrefois, les gens pauvres ont épierré les terres les plus ingrates et les plus rocailleuses pour y
constituer l’ager, c’est-à-dire la terre à blé. De ce travail acharné, il nous reste aujourd’hui des clapas (amas de pierres) et des abris « en pierre sèche » appelés capitelles.
Comme l’indique l’expression « en pierre sèche », les capitelles ont pour matériau la pierre tirée du sol et pour technique de mise en oeuvre la maçonnerie à sec, c’est-à-dire sans liant.
Elles n’offrent de ce fait aucun moyen de datation et seule l’étude de quelques dates gravées sur leur linteau ou leur dalle faîtière permet d’émettre des hypothèses quant à l’époque de construction .
La capitelle double est rare .Elle a la particularité d'avoir deux pièces en enfilade .
La basse : accolée à un mur , cette capitelle basse et trapue , s'ouvre par un passage étroit , qui impose à celui qui veut y pénétrer de s'accroupir ou de se courber.
La voûte à encorbellement est constituée de pierres plates disposées pour former des assises circulaires, chaque assise reposant en surplomb sur la précédente .Les pierres sont posées inclinées vers l'extérieur pour assurer l'étanchéité .Une grande pierre plate termine la fausse voûte.
Le clapas : c'est au bout d'un clapas ( amas de pierre ) , que l'on découvre cette capitelle.
En délit . Ce terme désigne les pierres supérieures posées verticalement au sommet de cette capitelle encastrée dans un clapas. Cette disposition empêchait les chèvres de passer car elles se coinçaient les pattes entre les pierres.
Plan carré . La plus courante dans la région , son toit est légèrement bombé.
La Tine . La capitelle -cuve ou " tine " est typique de la région nîmoise .Si elle pouvait servir à entreposer provisoirement la récolte d'olives ou le produit de la vendange , sa forme particulière laisse penser qu'elle devait également permettre le stockage de l'eau de pluie , grâce au plan incliné qui la ceinture. A l'intérieur , le sol était à même le rocher afin de constituer la réserve d'eau.
Belle journée .
très joli chemin, j'adore ces témoins du passé que l'on trouve dans nos campagnes
RépondreSupprimerbonne journée
Je te souhaite une bonne fin de semaine.
RépondreSupprimerBisoux
dom
Bonjour Andrée
RépondreSupprimerCes capitelles sont vraiment superbes !
Quel travail pour assembler ces pierres ..
Bises
waouh tes photos sont magnifiques, grace à toi j'ai appris plein de choses. avec de tes photos tu vas pouvoir participer à mon défi, si cela te dit. bises. celien
RépondreSupprimerBelles découvertes dans ce paysage merveilleux de l'Hérault .
RépondreSupprimerBonne journée Andrée
Bizz
Bonjour Andrée,
RépondreSupprimerC'est magnifique cet assemblage de vieilles pierres.
Parfois cela amenait vers l’entrée d'une grotte.
En Irlande cela s'appelait clochan ou clochaun sur la péninsule de Dingle (Irlande).
Bon vendredi
Nadine
Bonjour
RépondreSupprimerici ces petites maisons en pierres d'une seule pièce construite par et pour les vignerons on un nom différent "les cadoles"...
Bonne journée
jean
Merci pour cet article bien documenté et très intéressant !
RépondreSupprimerBisous Andrée
C'est un plaisir, elles sont magnifiques ! Dans le Lot nous les avons tant admirées, souvent petites, plus modestes, en Provence ce sont les bories, mais elles sont toujours aussi merveilleusement agencées et les découvrir au détour d'un sentier est une merveille ...
RépondreSupprimerBisous Andrée
un plaisir d'admirer tes photos et tes explications. Je vois que l'olivier est perlé de pluie, comme ici le mien en ce moment. Muxu
RépondreSupprimergrrrrr je viens de perdre mon com !!!!!!
RépondreSupprimerje te disais que tes photos sont très belles et le billet très intéressant
je ne connaissais pas ce nom de capitelles
mais j'ai vu comme constructions en pierres sèches vers Gorde le village des Bories
je ne sais pas si c'est pareil en tout cas ça ressemble beaucoup
bisous
patricia
merci à toi
RépondreSupprimerje ne connaissais pas
j'ai vu une émission sur ce genre de construction, c'est la photo avec la dalle qui m'a fait me souvenir
des " anciens " essaient de construire sur ces modèles, un travail difficile mais qui vaut la peine .. ce serait dommage que tout se perde
merci
bonne fin de journée
merci, aussi elle est si belle cette méduse
gros bisous
J'ai aussi visité le village des Bories à Gordes et ces petites maisons sont un peu pareil.
RépondreSupprimerBonne soirée et très bon week-end ensoleillé à toi. Bisous
Je ne savais pas qu'on les appelait des capitelles, ces témoins du passé sont précieux
RépondreSupprimerCes constructions en pierres sèches sont belles. C'est important de les sauvegarder .
RépondreSupprimerBonne soirée à toi et bises
Et dire qu'il fut un temps où on pensait que les paysans étaient arriérés !!! Il suffit pourtant de regarder autour de soi pour se rendre compte avec quelle ingéniosité ils ont su s'adapter et surmonter toutes les difficultés auxquelles ils ont été confrontés.
RépondreSupprimerC'est vraiment beau. Moi, tellement moins architecte, je fais juste une montagne à biquettes de mes cailloux.
RépondreSupprimerc'est merveilleux et dire que ces pierres tiennent sans ciment
RépondreSupprimerJ'ai adoré ton reportage ! Je n'avais jamais vu de capitelle avec ce plan incliné qui la ceinture; il y en a intégrées aussi dans le clapas à Pégairolles de l'Escalette
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