Pour la communauté " ombre et lumière " , clic , créée par Hauteclaire et gérée par Nathalie .
Je me permets de remettre un article que j'avais écrit il y a quelque temps .
Je vous emmène promener au Pays Basque , à Saint Palais , visiter un atelier de tissage .
L’entreprise familiale ONA-TISS a été créée en 1948 par François HOURCADE, pour le tissage de la toile à espadrilles et de linge d’office. Dans les années 1980, son fils Michel développe des collections plus approfondies de linge de maison. Depuis 2000, Mayalen Pondaven-Hourcade (3ème génération) a repris l’activité avec son mari Hervé.
Tout commence par la bobine de coton – Qualité Égypte – naturelle (de couleur écrue) ou teintée.
Les teintures utilisées sont « Grand Teint » : Il est possible de laver notre linge à 90°C et de le rincer à l’Eau de Javel diluée à 30°C.
L’ourdissage : Les bobines sont positionnées sur une armature métallique, appelée cantre. Les fils de chaque bobine sont positionnés côte à côte sur un cylindre ou ourdissoir, de façon à obtenir la largeur du tissu. On peut positionner jusqu’à 4000 fils pour obtenir la largeur désirée..
Tous ces fils constituant la « Chaîne » sont ensuite enroulés sur un support appelé ensouple.
Le tissage : Ces ensouples sont positionnées à l’arrière des métiers à tisser. Chacun de ces fils passe dans les chas d’aiguilles ou lices. Perpendiculairement à la chaîne va passer une navette en bois commandée par une carte perforée. Cette navette libère le fil de trame qui assure la liaison entre ces fils de chaîne.
Ce croisement de fils (chaîne et trame) donne le tissu.
La confection : Le tissu passe ensuite par une étape de contrôle visuel. Il est ensuite confectionné pour réaliser nappes, serviettes, chemin de table, tablier de cuisine, torchon, rideaux…
Le linge basque est reconnu et apprécié dans la France entière, d'une part pour la simplicité et l'authenticité de son style qui font référence aux sept provinces des Pays-Basque, mais également pour la qualité des tissages qui en font un produit particulièrement adapté aux usages domestiques et notamment à servir de nappe de table. A l'origine, ce que l'on nomme aujourd'hui "linge basque", était constitué essentiellement de lin et ne servait pas tout à fait aux usages que l'on en fait aujourd'hui...
Les tissages d'origine étaient conçus pour servir de protection aux boeufs, dans les champs, lorsqu'ils étaient attelés. Ce tissu fort et résistant portant déjà les rayures que l'on retrouve aujourd'hui sur le linge basque traditionnel, avait comme vocation d'empêcher les insectes d'incomoder les animaux et aussi pour les protéger du soleil. Tissé avec le lin que cultivaient les paysans, la mante à boeufs, le Saïal, était donc une grande pièce d'étoffe particulièrement résistante et reconnaissable facilement grâce à ses septs rayures, elles-mêmes correspondant aux sept provinces traditionnelles du Pays-Basque (Zazpiak Bat).
Suite ici ... http://www.interieurs-deco-brocante.com/fr/l-actualite-meubles-et-deco/fiche/2212.html
c'est du beau travail, j'en ai qui ressemblent à celles-ci.
RépondreSupprimerDu beau travail mais aussi du beau travail de reporter : franchement, je me suis régalée de suivre ce reportage, je croyais même entendre le vacarme des machines. Chez moi, il y a le tissage catalan, à St laurent de Cerdans, à l'autre bout de la chaîne des Pyrénées, ton reportage me donne envie d'aller visiter. Bon W E et bisous
RépondreSupprimerQuel beau reportage !
RépondreSupprimerJe n'avais jamais visité un atelier de tissage. Je suis impressionnée par la longueur des fiches perforées...
Bises et douce journée.
Bonjour Andrée
RépondreSupprimerQuel beau reportage dans cette confection
On imagine les heures de tissages
et les jolies choses qui sortent des ateliers
Bisous et doux samedi
Frieda
Je sais bien ce que je ferai avec ces belles toiles : de beaux sacs pour les courses. Je reconnais une certaine similitude entre ces métiers à tisser et ceux de la dentelle visités à Calais. Les mêmes cartes perforées. Gardons notre savoir faire et notre identité en achetant ces produits français.
RépondreSupprimerMerci pour ta fidélité chez moi. Bisous Andrée. EVELYNE
Bonjour Andrée , merci de ce reportage , j'ai peine a imaginer que de ces énormes machines sortent de beaux tissus , ce doit étre interessant a visiter , je ne connais pas le pays basque , je n'ai été que jusqu'a Bayonne ! J'aime en tout cas la couleur des torchons et autres qui viennent de là-bas ! Bon week end et bonne fin d'aprés midi , bisous a toi !
RépondreSupprimerUn reportage passionnant ! Merci de nous en parler dans le salon de Patricia.
RépondreSupprimerJe te souhaite un excellent week-end et un très bon mois de mars.
Bisous.
Bernadette.
J'ai depuis mes jeunes années, offert par ma maman un service de table en linge basque jaune orné d'imprimés noir, très solide et beau, en effet un peu comme sur la photo 12
RépondreSupprimerBisous Andrée
Je suis partie plusieurs année en vacances à Saint-Palais et nous avons toujours bénéficié d'un micri climet quelle que soit la période.
RépondreSupprimerBisous
une visite qui m'aurait bien plu. Merci erato pour les explications. J'ai chez moi une nappe et des serviettes basques que ma mère avait acheté lors de nos vacances au Pays Basque quand j'étais jeune. J'aime beaucoup le linge basque
RépondreSupprimerbises et bonne soirée
je connais bien tous ces métiers auparavant dans le nord il y en avait plein d'autres dessins pour le tissage du nord
RépondreSupprimerMagnifique reportage et photographies, j'ai connu plusieurs ateliers de petites mains en Irlande, au Portugal. J'ai essayé cé'tait très difficile de faire filer le fil sur la bobine. C'était un travail entre mère et filles et bien souvent les garçons s'y mettaient aussi car dans ce temps la TV n'existait pas. Il y avait juste le pub.
RépondreSupprimerAu Portugal ou la misère était terrible, les filles allaient à l'école jusqu'à 7 ans et aidaient leurs parents à gagner quelques sous.
Il fait beau à Bruxelles.
Bonne journée
Nadine
une visite très intéressante et des machines impressionnantes et sûrement très bruyantes
RépondreSupprimerle linge basque est très beau - j'en possède ramené de vacances et je l'utilise régulièrement
On imagine pas le travail que cela doit représenter.
RépondreSupprimerArticle intéressant. Je ne savais pas que la fabrication du linge de maison était une spécialité du pays basque. Du beau linge apparemment solide. J'aime beaucoup les torchons rayés.
RépondreSupprimerBises et bonne journée.
merci de ce formidable reportage passionnant et si joliment illustré
RépondreSupprimerces machines sont impressionnantes
je découvre complètement je n'ai jamais fait de visites comme ça en vrai
je connaissais la renommée du linge basque et espérons que le savoir faire perdurera
bisous
patricia
J en ai visité quelques filatures, de celles qui ont résisté à la crise. Souvent , elles ont du leur salut à des productions de niche, ou la grande série ne passe pas. J aime voire la navette qui file à toute vitesse entre les fils. Ces machines me semblent encore bien entretenues et efficaces, la tendance actuelle est de remplacer les cartes perforées par de la commande numérique.
RépondreSupprimerBonne soirée Andrée
Latil
Un reportage vraiment très intéressant !
RépondreSupprimerMerci.
La tempête s'est calmée, je vais pouvoir me reposer ...
Bon mardi, en attendant le froid.
♥ Bisoux ♥
Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ thidom Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ
un super travail ! bonne journée
RépondreSupprimerC'est un travail artisanal magnifique !
RépondreSupprimerGénial cet article, j'adore les machines, au départ les fils....puis à l'arrivée du linge magnifique !! Merci pour cette visite bien sympa, je file de ce pas continuer la visite avec le lien ! bonne journée
RépondreSupprimerTrès intéressant
RépondreSupprimerMerci Ahdrée
un reportage magnifique étayé de superbes photos. Tout à fait dans le thème de cette semaine en effet.
RépondreSupprimerbelle journée
Magnifique, je me suis régalé...
RépondreSupprimerMon beau-père etait chef dan sune usine de tisssage à Munster chez les "Hartmann", son beau-frère aussi dans une autre usine à Fellering, là c'était "Boussac"...
DAns les Vosges presque dans chaque village il y avait une usine, cela tenait à la qualité de l'eau...
Bonne journée
Jean
superbe article pour un linge que j'aime beaucoup... la "mante à boeuf" c'est inusable !
RépondreSupprimerPassionnant de te suivre , cela doit l'être aussi d'assister a la creation de ces tissus !!
RépondreSupprimerMerci à toi
Bises
Reportage très intéressant. C'est un linge de belle qualité quasi inusable , j'ai un service de table depuis plus de 40 ans qui n'a pas bougé!
RépondreSupprimerPar chez nous, c'est la fabrique "LINVOSGES" qui est très connue. J'achète, de temps en temps, du linge dans cette Maison très renommée. Je l'avais visitée, il y a déjà quelques années en compagnie de mon frère et de ma belle soeur qui ont un chalet à LA BRESSE pas loin de Gérardmer où se trouve l'usine.
RépondreSupprimerMerci pour les infos !
Bises et bonne journée Andrée !
Non seulement c'est joli, mais de bonne qualité, mon fils a passé ses vacances l'année dernière au Pays Basque et à visité cet atelier, car il m'a rapporté une jolie nappe, un torchon une manique et un gant. Magnifique! Je n'oserai pas les laver avec du javel...
RépondreSupprimerBelle journée, bises erato
Je suis contente de relire tes explications. J'aime beaucoup le linge basque
RépondreSupprimerbises et bonne journée
Joli reportage, bien illustré !
RépondreSupprimerBisous Andrée
j'ai appris plein de choses, une belle idée de remettre cet article en avant
RépondreSupprimerMerci pour ce rappel. Une belle fabrique et des tissus de grandes qualités.
RépondreSupprimerBonne journée
Bises
Superbe ce passage
RépondreSupprimerUn article super intéressant, ces machines sont imposantes mais elles font de si jolies choses.
RépondreSupprimerDouce soirée à toi ! Bisous
Très intéressant ! on n'imagine pas toujours le travail que cela demande , ce ne sont que des machines , mais un beau résultat !
RépondreSupprimerBonne soirée Erato !
Hello Andrée.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton ciel, en bannière.
Très interessant, la fabrication du linge basque.
J'aime beaucoup ce linge.
En plus, les toiles, sont très solides.
Bisous Aimée
Bonjour Andrée,
RépondreSupprimerTon article est très intéressant. C'est fait en coton, c'est certainement mieux que du lin (pour les essuies-vaisselle)
Tes photos sont très belles et ce sont de belles couleurs.je me pose une question, tout est automatiques,
je me demande comment la navette fonctionne?Les moulins à tisser,il y avait 2 personnes assisses sur un banc et elles envoyaient à tour de rôle
la navette d'un bout à l'autre du tissu. C'est pourquoi j'aimerais bien voir comment cela fonctionne.
Bonne journée Andrée.
Bon mercredi, très occupée ...
RépondreSupprimer♥ Bisoux ♥
Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ thidom Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ
je regarderais le linge maison un peu différemment dorénavant....cette visite est superbe, j'aurai bien aimé être présente.....passe une bien douce journée
RépondreSupprimerje ne peux qu'aimer cet article!♥
RépondreSupprimerça donne envie de changer le linge de maison....passe une belle journée
RépondreSupprimerBon jeudi, en mode détente ...
RépondreSupprimer♥ Bisoux ♥
Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ thidom Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ
très beau reportage.
RépondreSupprimerBon jeudi
C'est toujours très intéressant, mais grâce à toi, je n'ai rien raté de l'atelier de tissage.
RépondreSupprimerLa dernière fois que j'en ai visité, il y avait trop de monde et je n'ai pas pu tout voir.
Merci pour tout, erato.
Bisous et douce soirée.