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" Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux . " Marcel Proust

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lundi 29 avril 2019

Le bouton d' or ....


Ses pétales couleur or font l'admiration et le jeu de tout enfant.

Les Français l'ont appelé «bouton d'or», les Allemands «fleur de beurre» (Butterblume) et les Anglais «bol de beurre» (Buttercup) en raison de ses pétales jaunes.

Car cette dernière appellation n'est en réalité que le nom populaire d'une espèce de «renoncules». Une famille de plantes, souvent toxique, qui doit son appellation au latin ranuncula, «petite grenouille». Et selon la légende, à un certain Ranonculus...

L'écrivain Nathalie Chahine raconte ce récit dans son Petit livre du langage des fleurs. Ranonculus était un éphèbe, «toujours brillamment vêtu de jaune et de vert, doué d'une voix mélodieuse et charmante». Mais comme tout prince charmant, l'homme cachait un terrible défaut. Il était, comprend-on, atteint du syndrome de Narcisse. Un jour, alors que le bellâtre chantait pour un parterre de nymphes, il se prit d'amour pour sa voix et mourut. Impossible pour Apollon! Le dieu de la Poésie décida alors de le ressusciter sous la forme d'une fleur: la «renoncule».

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Originaire d'Asie, la fleur fut importée en France par les croisés de Saint-Louis et implantée en Amérique, avec les conquérants du Nouveau Monde. Un enracinement qui ne passa pas inaperçu au futur pays de l'oncle Sam. La fleur y gagna en effet le surnom de «yeux de coyote» en raison, selon la légende, d'un coyote qui après s'être fait voler ses yeux, combla ce vide, par les pétales couleur or de la renoncule. De là viendrait donc, l'origine du regard jaune de l'animal...

( source Le Figaro )






jeudi 25 avril 2019

Le pommier ....

Une nouvelle parution sur mon autre blog " instantané " , clic .





Ô fleurs évanescentes,
Naissantes au printemps!
Votre cœur est si tendre
De ce rose rappelant
La layette que l’on garde,
Destinée aux enfants.








Au bout des mandibules,
Se trouvent des gouttelettes
Qui s’étirent comme des bulbes,
Ployant sous l’effort
Que vous fîtes en son temps,
Pour ouvrir la corolle
Vous gardant jalousement.











Pour notre joie d’humains,
Vous vous ouvrîtes enfin,
Laissant venir à nous
Les signes annonciateurs, 
Du printemps qui fleurit dans la plupart des cœurs.










Vous êtes sans nul doute
Les plus belles de toutes,
Des fleurs qui surgissent 
Ephémères et rédemptrices.













Ô fleurs annonciatrices,
Des fruits qui bien vite
Viendront prendre sans scrupule,
La place si convoitée 
Des beaux fruits d’été.

Hélène  Caquard












samedi 20 avril 2019

24 heures photo ....

Communauté gérée par Patricia , clic .





“L'enfance trouve son paradis dans l'instant. Elle ne demande pas du bonheur. Elle est le bonheur.”

                                  Louis  Pauwels






Je vous souhaite de belles Pâques .




samedi 13 avril 2019

24 heures photo ....








Une nouvelle parution sur mon autre blog " instantané " , clic.




Communauté gérée par Patricia, clic .



Sauvage
Mais belle
Reine des prairies
L'orchis purpurea



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Je vous souhaite un beau week end.


orchis purpurea , clic

mardi 9 avril 2019

La glycine ....









Une nouvelle parution sur mon autre blog "instantané " clic.




Sur le mur délavé des grappes dégoulinent,
Des fleurs mauves et bleues sentant bon le printemps,
Des ruisseaux cascadant en bouquets : la glycine
Qui couvre le crépi comme en y ruisselant.








Ses papillons légers semblent si aériens
Qu’on ne soupçonne pas leur énorme vigueur.
Le soleil les stimule et ils poussent fort bien
Malgré la terre pauvre et peu propice aux fleurs.











Le tronc s’accroche dru le long du mur crayeux,
Montant gaillardement jusqu’aux tuiles faîtières ;
Et les stolons costauds grimpent si vigoureux
Qu’ils ont même arraché notre antique gouttière.








Mais l’on a pardonné cette désinvolture
Car ils sont faits de vie qui gicle et qui bouillonne.
La glycine est ainsi, si folle et si brouillonne
Qu’on ne peut qu’oublier qu’elle bouffe les murs.

Vette de Fonclare ,clic .



















samedi 6 avril 2019

24 heures photo ....

Communauté gérée par Patricia , clic .





Pour moi tout seul
Un champ tout neuf
Des vers de terre tout frais
Des grains tout nouveaux!!!!





Je vous souhaite une beau week end .




vendredi 5 avril 2019

L ' Iris .... Son Histoire ....

Quelle est la fleur emblématique de la royauté française? Le lis? Erreur. C'est l'iris qui a connu cet honneur. Le lis n'est qu'un usurpateur. La légende attribue ce choix à Clovis. Pourchassé dans des marécages par les Wisigoths, ce dernier se serait caché derrière des touffes d'iris. Victorieux et reconnaissant, il aurait troqué les crapauds qui décoraient ses armoiries contre les iris des marais. Mais ce n'est que vers 1150 que les rois de France, pourtant d'esprit peu bucolique, en ornèrent officiellement leur blason. On n'en saura jamais vraiment la raison. Nos aïeux, pas très pointilleux sur les noms de fleurs (le naturaliste suédois Linné n'avait pas encore pointé le bout de son nez), appelaient «lis» toutes les plantes herbacées à grandes fleurs. De là, sans doute, la confusion entre ces deux plantes.


 clic sur les photos




Regardez les pétales d'un iris des jardins à la lumière frisante. Leur texture est changeante, scintillante, «irisée». C'est pourquoi les Grecs, qui croyaient que l'arc-en-ciel était l'écharpe de la déesse Iris, messagère entre les dieux et les hommes, ont donné à cette fleur le nom de la divinité. Autre analogie avec l'arc-en-ciel, l'iris a désigné assez tôt la membrane colorée et brillante de l'oeil, et l'irisation, la faculté de disperser la lumière en rayons colorés. De là, peut-être, le diaphragme à iris qu'utilisent les photographes pour moduler l'ouverture de leur objectif. 









Depuis des millénaires, on rencontre l'iris autour du bassin méditerranéen, terre de ses origines. Stylisé sur de nombreux bas-reliefs dans l'Egypte ancienne. Gravé sur des bijoux et des objets de culte consacrés à Vénus, chez les Grecs et les Romains. Symbole de la pureté et de l'innocence de la Vierge Marie (en compagnie du lis, autre cause de confusion), chez les chrétiens. Au XVe siècle, les primitifs flamands, Hubert et Jan Van Eyck, Van der Weyden, Hugo Van der Goes... associent l'iris et le lis dans des bouquets stylisés et symboliques. Mais il faudra attendre les impressionnistes, notamment Monet, et Van Gogh pour voir la fleur bleu-mauve exploser sur les toiles. Le grand nombre de peintures et de gravures japonaises représentant l'iris témoigne aussi de son importance dans la culture nipponne: fête de l'Iris, nombreux parcs, poèmes et pièces de théâtre lui sont consacrés.







 Les rhizomes dégagent un principe odorant essentiel, connu depuis l'Antiquité, pour la parfumerie. 
Autrefois, certains rhizomes étaient utilisés pour blanchir et parfumer les lessives. 
On se sert encore de l'iris jaune des marais dans la teinture des tissus. 
En Italie, l'iris de Florence (emblème de la ville), cultivé industriellement depuis le XIIIe siècle, entre dans la fabrication des cosmétiques. 
Fleur de la beauté, mais aussi de la santé, aux yeux de nos ancêtres, l'iris faisait figure de panacée, guérissant à peu près tout, même la rage! 
Déjà, on donnait aux bébés un morceau de rhizome à mâchouiller pour qu'ils fassent leurs dents. 


L'Express Styles
Sonia Laroze 1998










mardi 2 avril 2019

Le bourgeon ....









Une nouvelle parution sur mon autre blog " instantané " , clic .





Bonjour

Comme un diable au fond de sa boîte,
le bourgeon s’est tenu caché...
mais dans sa prison trop étroite
il baille et voudrait respirer.


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Il entend des chants, des bruits d’ailes,
il a soif de grand jour et d’air...
il voudrait savoir les nouvelles,
il fait craquer son corset vert.





Puis, d’un geste brusque, il déchire
son habit étroit et trop court
"enfin, se dit-il, je respire,
je vis, je suis libre... bonjour !"

Paul Géraldy