Alors que l'on honore la mémoire d' Auschwitz , l'étoile est le symbole des juifs .
Prague
La synagogue Klaus est située à l’entrée de l’ancien cimetière juif. Son nom vient du mot allemand klaus qui signifie petit bâtiment, qui est dérivé du latin claustrum.
Klausen (pluriel de klaus) était le nom des trois plus petits bâtiments d’origine, que Moredeha Maisel, chef de la communauté juive de Prague, avait érigé en l’honneur de la visite de l’empereur Maximilien II dans le ghetto de Prague en 1573.
Après la destruction du Klausen original dans un incendie en 1689, des travaux sur l’actuelle synagogue Klaus ont été entrepris, et furent achevés en 1604. Une autre reconstruction de la synagogue eut lieu dans les années 1880.
La synagogue Klaus occupe une place importante dans l’histoire du quartier juif de Prague. Il s’agissait de la plus grande synagogue du ghetto et du siège des pompes funèbres de Prague.
L’exposition permanente consacrée aux traditions et coutumes juives, qui se tient dans la nef principale de la synagogue, met en valeur l’importance de la synagogue et des fête juives traditionnelles. La galerie de la synagogue Klaus abrite des pièces en lien avec la vie quotidienne des familles juives et avec les traditions en rapport avec la naissance, la circoncision, la bar mitzvah (c'est-à-dire la communion juive), le mariage, le divorce et la famille juive.
Le vieux cimetière juif était en fonction de 1478 à 1786, succédant au cimetière appelé « jardin juif » qui a été découvert au cours de fouilles archéologiques sous la rue Vladislavova dans la Nouvelle Ville.
Le nombre exact de pierres tombales et de morts enterrés est imprécis car il y a parfois plusieurs couches de tombeaux, mais il est estimé à douze mille tombes.
L’étoile de David (en hébreu: maguen David ou maghen Dawid, littéralement « bouclier de David », en latin scutum Davidis) est le symbole du judaïsme. Elle se compose de deux triangles équilatéraux superposés : l’un dirigé vers le haut, l’autre vers le bas. Aujourd’hui, on le trouve notamment sur le drapeau de l’État d’Israël et aussi dans les façades des synagogues du monde entier. On rencontre également les appellations de Sceau de Salomon (latin: sigillum Salomonis), double triangle, triangle de Salomon, étoile de Sion.
Elle représente, selon la tradition juive, l’emblème du roi David et serait aussi bien symbole du Messie (de lignée davidique).
Pour la communauté de Chat Bleu , clic , les mosaïques de chaque mois , qui nous propose pour ce mois-ci " nos petits amis ailés en hiver . "
Les oiseaux de l' hiver( extrait )
Mais d'où viennent ces oiseaux Que j'entends chanter l'hiver? Où se cachent leurs fuseaux De plume sur fil de chair?
Il neigeait encore hier Sur l'arbre et le caniveau, Et les miettes du pain clair, Pour des petits yeux d'oiseaux, Se perdaient dans la lumière, Des flocons à mes carreaux. Ô mes oiseaux de l'hiver, Par le froid levés si tôt, Ô mes oiseaux sans manière, Faits pour chanter comme l'eau Des qu'elle a roulé rivière......
Micheline Dupray
Merci Emma , clic ..... Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois À la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois. Pendant les tristes jours de l'hiver monotone, Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne, Se balancent au vent sur un ciel gris de fer. Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver ! Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes, Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes Dans le gazon d'avril, où nous irons courir. Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ? François Coppé
La mythologie grecque donne sa version de la naissance de la jacinthe. On raconte qu’Apollon (dieu du chant, de la musique et de la poésie) et Zéphyr (dieu du vent) aimaient tous deux le jeune Hyacinthe. Un jour, alors que ces dieux s’amusaient au lancer de disque, Zéphyr, fou de jalousie, dévia la trajectoire du projectile qui heurta mortellement Hyacinthe à la tempe. Apollon, très affecté par sa mort, transforma le jeune éphèbe en une magnifique fleur : la jacinthe. La jacinthe tire ainsi directement son nom de la mythologie.
La jacinthe était déjà connue des Grecs et des Romains, et l’on retrouve des représentations de cette fleur sur des miniatures persanes et turques. Elle fut ensuite introduite aux Pays-Bas vers la fin du XVIe siècle, où l’on commença à créer de nombreux cultivars, plus fournis et variés que la jacinthe orientale..
Poussez pas !
Grâce à ces nouvelles variétés, la jacinthe devint alors la plante d’ornement la plus en vogue : au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, à l’instar de la tulipe, elle fit ainsi l’objet d’intenses spéculations, et ses bulbes se vendirent à des prix exorbitants ! Cet engouement fut principalement initié par Madame de Pompadour, maîtresse du roi Louis XV, qui souhaitait embellir les jardins de Versailles avec des jacinthes hollandaises que l’élite française ne tarda pas de lui jalouser.
A partir du XVIe siècle, la jacinthe est la fleur de la prudence, et le symbole de la miséricorde de la Vierge. Puis l’engouement qu’elle suscite au XVIIIe siècle fait d’elle le symbole du luxe. Aujourd’hui, la jacinthe exprime la joie d’aimer, la fidélité, et s’offre pour toutes les occasions.
La jacinthe
Dans un antique vase en Grèce découvert, D’une tombe exhumé, fait d’une argile pure Et dont le col est svelte, exquise la courbure, Trempe cette jacinthe, emblème aux yeux offert.
Un essor y tressaille, et le bulbe entr’ouvert Déchire le satin de sa fine pelure ; La racine s’épand comme une chevelure, Et la sève a déjà doré le bourgeon vert.
L’eau du ciel et la grave élégance du vase L’assistent pour éclore et dresser son extase, Elle leur doit sa fleur et son haut piédestal.
Du poète inspiré la fortune est la même : Un deuil sublime, né hors du limon natal, L’exalte, et dans les pleurs germe et croît son poème.
En hommage aux disparus qui se sont battus pour la liberté , la tolérance dans la différence ......
Une « chorale » de sourds-muets dans une école spécialisée, « chante » ce très beau chant de Dana Winner, non pas en paroles audibles, mais en traduisant les paroles (de l’anglais) avec le langage « sourd-muet » ! Au travers de leurs sourires merveilleux, on devine la joie abondante que ressentent ces jeunes qui chantent avec leur cœur et leurs mains.
Alors , ne nous laissons pas abattre par ces instants terribles , mais unissons - nous pour défendre la liberté de chacun et la tolérance .
Une nouvelle parution sur mon autre blog " instantané " , clic .
" Rien n'égale le repos De ces campagnes ignorées . Là n' ont pénétré ni le luxe , Ni les arts, ni la manie savante des recherches , Ni le monstre à cent bras Qu'on appelle industrie . "